Je continue sur ma lancée pour faire revivre mon blog, avec cet autre article qui attendait sagement dans les tréfonds de mes brouillons…
Je trouve ça symbolique de revenir par ici avec un article un peu spécial, qui a occupé mon esprit pendant plusieurs années. Pourquoi ? Tout simplement parce qu’il ne s’agit pas d’une seule virée mais de plusieurs. J’ai découvert en effet la Normandie à l’occasion d’un reportage mariage en trois temps en 2022 et j’y suis retournée à la faveur d’un autre reportage photo -corporate, cette fois- en 2024.
Autant être claire de suite, si vous faîtes défiler l’article pour y trouver Deauville, vous pouvez jeter votre dévolu sur une autre destination de mon menu, car pour cause de pluie (je vois venir les mauvaises langues mais j’ai eu aussi en Normandie la plus belle des lumières), on a fait l’impasse sur cette ville assez mythique. « On », parce que j’étais comme (presque) toujours accompagnée de Romain.
Histoire d’être originale, je vais commencer par le plus « récent » : Rouen !
Rouen
C’est un séjour qui remonte déjà à il y a un peu plus d’un an, et avec ma manie de laisser passer autant de temps entre mes visites et mes articles (cette fois sans prendre de notes, en plus !), je vais avoir du mal à vous livrer autant d’impressions que ce que j’aurais voulu.
À travers rues et ruelles médiévales
Sachant que je n’y venais pas pour y jouer les touristes mais pour le travail, je n’ai sans doute pas arpenté Rouen comme le font la plupart des gens qui visitent la ville. Forcément, je n’ai pas eu le temps non plus de faire ce que j’aime bien faire habituellement : mettre un pied dans un musée local ou prendre le temps de mieux découvrir un site. Mais peu importe, les rues avaient déjà beaucoup à offrir et je crois que mes photos valent largement ce que je pourrais en dire (puis pour l’histoire de la ville, pour une fois, je vous renvoie au site de l’Office de Tourisme, voire à wikipedia !).







L’Aître Saint-Maclou
C’est typiquement le genre d’endroit que j’aurais souhaité visiter plus intensément et sur lequel j’aurais aimé en apprendre davantage. J’ai retenu que l’endroit a plus d’un demi-millénaire (de quoi faire pâlir d’envie les États-Uniens) et qu’avant d’accueillir, comme actuellement, des ateliers d’art et artisanat, c’était une école (pour les garçons, puis pour les filles, et enfin de Beaux-Arts). Mais encore avant, c’était (accrochez-vous bien)… un cimetière ! Moins glam’, tout de suite. Venues en renfort en période de peste noire, les galeries étaient en réalité des ossuaires, d’où le décorum quelque peu macabre des colonnes !


La Cathédrale
Elle aussi, j’aurais aimé la parcourir plus longuement. Quel édifice ! C’est assurément l’une des plus belles qu’il m’ait été donné d’admirer, son escalier était absolument magnifique. Il y avait pas mal de jolis détails sur lesquels j’aurais voulu m’arrêter mais un train nous attendait…


L’art déco à l’honneur au Novotel Rouen Centre Cathédrale
Le sujet de mon reportage photo à Rouen, c’était ce très beau Novotel intégré à la Chambre de Commerce et d’Industrie de la ville, un magnifique bâtiment récemment réhabilité (d’un côté un Ibis, de l’autre un Novotel), dans le respect de son héritage art déco. Un bonheur à photographier, vous vous en doutez : je ne résiste pas à vous mettre une sélection de photos ci-dessous !







Étretat (ou presque…)
À partir de maintenant, on bascule sur les découvertes qui ont jalonné notre venue en Normandie à la fin du mois d’août 2022 (ça me fait presque un choc de me dire que c’était il y a déjà 3 ans, il s’est passé tant de choses depuis !).
Venus pour visiter la plage d’Etretat, on s’est retrouvés confrontés à des parkings blindés de voitures et campings-cars. Rien qu’à imaginer la foule correspondante amassée sur les chemins qui mènent à la plage, et sur cette dernière, on a rebroussé chemin…. pour finalement découvrir un accès beaucoup plus tranquille à une très belle plage située tout près. Alors si comme nous, vous détestez visiter un site surpeuplé, jetez votre dévolu sur cette alternative intéressante !
Plage d’Antifer
On a profité d’un chemin très beau, bardé de fougères, de végétation sauvage, et d’ânes : un dépaysement incroyable juste après la marée de voitures que l’on venait de croiser. En parlant de marée, elle n’était pas assez basse pour nous permettre de gagner Etretat par la plage, mais qu’importe, la vue était chouette tout de même. Et parce qu’on aime le goût du risque, Romain ayant son drône avec lui puisqu’utile à la base pour son reportage mariage, il l’a fait survoler quelque peu la mer (pas trop loin pour ne pas le perdre de vue… et le perdre tout court)… ce qui nous a permis de voir les fameuses falaises, par écran interposé, avec une lumière très belle en plus à ce moment-là. De la triche ? Oui, un peu. Est-ce que ça « remplace » la visite des falaises elles-mêmes ? Pas forcément pour les puristes, mais on n’aurait pas échangé notre petit pique-nique tranquille sur un bout de plage à Antifer pour une plage au final totalement inexistante à Etretat (avec la marée haute que l’on avait pas anticipé).







Honfleur
D’Honfleur, je n’avais entendu vraiment parler que dans la célèbre chanson « Vesoul » de Brel (mais si, vous savez : « t’as voulu voir Honfleur et on a vu Honfleur…. »). Je vous l’accorde, ça fait un peu léger. J’ai découvert un mignon petit port, des rues chargées d’histoire, beaucoup de monde aussi on ne va pas se le cacher, mais une ambiance vraiment agréable. Une étape à mon sens incontournable, surtout si vous faîtes plusieurs haltes sur la côte !








Villers-sur-Mer
Pour être honnête, je n’ai plus beaucoup de souvenirs de cette halte, sûrement réalisée sur la route entre Honfleur et notre point de chute. Je crois me souvenir que pendant que l’on s’y promenait, on s’est fait surprendre par un orage qui nous a fait reprendre la route en direction de notre airbnb à Houlgate, où étrangement, la pluie n’était pas encore arrivée (en témoigne, à Houlgate justement, le soleil qui faisait de la résistance sur fond de ciel bien obscur).






Houlgate
Comme je le disais, notre découverte d’Houlgate se sera faite dans une lumière superbe, celle typique du soleil sur fond de ciel orageux. Contre toute attente, on y aura eu un début de coucher de soleil, avant que ce dernier ne se fasse avaler par les nuages…
Nos souvenirs à Houlgate ont été étoffés par les événements que l’on venait y photographier, à savoir une cérémonie civile le lendemain (jeudi donc) et une séance couple le vendredi matin avec une météo brumeuse très poétique). Ce sera donc une ville qui sera toujours particulièrement spéciale à nos yeux ! J’ai beaucoup aimé l’architecture typique normande ainsi que l’ambiance à cette période de l’année.
Mon seul regret porte sur mon stress du jeudi qui était tellement fort qu’il m’a tétanisée totalement avant la cérémonie l’après-midi, comme rarement depuis d’ailleurs (il faut dire que c’était alors ma deuxième saison de mariages seulement). Impossible pour moi de sortir du airbnb pour visiter davantage la ville, j’étais totalement focus sur ce que j’aurais à faire plus tard dans la journée (qui n’était pas bien complexe pourtant, avec le recul que j’ai aujourd’hui -et aussi au regard de la journée du samedi qui m’attendait). Je ne m’explique toujours pas cette anxiété, mais je crois que ce qu’elle m’a fait manquer m’a permis de profiter 2 fois plus une fois la pression retombée.
J’ai pu en effet mieux visiter plus tard dans la journée dans le cadre du mariage (trajet à pied du domicile de la famille de la mariée jusqu’à la mairie), de leurs témoins respectifs (photos sur la plage et près des cabines), alors que pour le coup, je ne stressais plus du tout. Réitération le lendemain matin avant de partir vers Isigny, notre deuxième point de chute pour se rapprocher du lieu de réception choisi par les mariés pour la journée du samedi.








Cabourg
Micro-halte entre Houlgate (juste à côté) et notre deuxième logement à Isigny, Cabourg est connue pour son passé bourgeois, notamment à la Belle Epoque et dans les années 20, qui se retrouve d’ailleurs avec les superbes villas que l’on peut y voir.


Asnelles & Arromanches-les-Bains
Comment se rendre en Normandie et ne pas aller voir les plages qui ont accueilli le fameux débarquement de 1944 ? On y trouve encore de nombreuses ruines et bunkers, mais ce n’est pas l’unique intérêt car depuis les hauteurs d’Arromanches, la vue est particulièrement jolie (on y a même pique-niqué).











Caen
Et nous voilà sur les terres d’Orelsan, qui étaient notre point d’arrivée en Normandie (en train) et de fait notre départ aussi… On n’y aura passé au final que deux soirées, mais notre balade dans la ville à chaque fois nous a beaucoup plu : mentions spéciales à l’Eglise Saint-Pierre et au Château. Si j’y retourne, promis je ne manquerai pas le Musée des Beaux-Arts, la fresque d’Orelsan, le port, les deux abbayes (l’une aux femmes et l’autre aux hommes…) et le jardin des Plantes !







J’espère que cette petite balade en terres normandes vous aura plu. Si des natifs (et/ou résidents) passent par ici, que me conseilleriez-vous pour un prochain séjour en Normandie ?

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