Il y a peu de temps, en discutant avec des clients, je me suis rendu compte que j’utilisais plus ou moins régulièrement divers accessoires qui peuvent parfois paraître étranges ou incongrus. Je me suis dit que ce pourrait être intéressant de les aborder ici, du moins pour ceux que j’utilise le plus. Certains accessoires se retrouvent de manière assez commune chez les photographes (je vous expliquerai pourquoi), d’autres reflètent mes goûts, mes besoins et ma pratique… Petit tour d’horizon.
Mes accessoires photo quasi-quotidiens
1. Mes filtres UV
C’est basique pour un photographe, mais je ne pouvais pas ne pas les évoquer tant ils font partie des accessoires qui ne me quittent plus depuis plus de 10 ans. Ce ne sont bien sûr pas les mêmes depuis 10 ans, d’une part parce que j’en place un sur chacun de mes objectifs pour les protéger et que mon matériel a évolué au fur et à mesure de ma professionnalisation, et d’autre part parce que les filtres peuvent parfois s’abîmer (je rappelle qu’ils prennent les griffures, traces et coups à la place de l’objectif). En général, je les choisis de marque Hama ou Hoya. Je vous l’accorde, ce n’est pas forcément l’accessoire le plus perceptible de ma panoplie, mais il est pourtant toujours là !
2. Le Lenspen
Autre accessoire qui m’accompagne depuis que j’ai commencé à apprendre la photographie : le Lenspen ! C’est un indispensable pour le nettoyage de l’appareil (avec le pinceau) ainsi que des objectifs et filtres (cumul du pinceau et de l’embout carbone), dont j’avais déjà également parlé ici. Je le recommande systématiquement aux débutants tant il a fait ses preuves. Je le choisis en général de la marque Hama (par habitude, car pour le coup ça m’est aussi arrivé d’acheter d’autres marques et je crois qu’elles se valent assez bien).
3. Ma sangle Peak Design
Après la sangle fournie avec l’appareil pour mon premier reflex et mes sangles DIY réalisées pour mes hybrides, j’ai découvert l’existence de cette sangle qui se place ou se retire en 2 clics et qui est de surcroît extrêmement discrète (sans marque ni modèle de l’appareil). Les sangles Peak Design sont bien entendu réglables et fournies avec une plateforme à visser sur le pas de vis situé sous l’appareil, ce qui permet d’y placer un connecteur et donc de porter son appareil objectif tourné vers le bas. C’est une innovation qui a l’air basique mais qui à l’usage, change beaucoup de choses par rapport à une sangle lambda : confort accru, sécurité de l’objectif, protection par rapport à la pluie… Les sangles proposées coûtaient moins cher lorsque j’ai découvert la marque il y a quelques années, mais cela reste un très bon investissement.
Elles existent en deux largeurs (pour reflex ou appareil hybride) et plusieurs coloris : j’en ai deux fines en gris et mon mari en possède une fine bleu marine (un coloris qui n’existait pas quand j’ai acheté les miennes). Il existe aussi le coloris vert kaki, idéal pour les photographes de nature pour les aider à se fondre dans le décor.
Peak Design est une marque qui crée par ailleurs de nombreux accessoires photo, dont des attaches à fixer sur les hanses de sac à dos pour y clipser rapidement et efficacement un objectif (si vous avez du matériel de chez Sony, Canon et Nikon, ce qui n’est pas mon cas).
4. Mon carnet de travail customisé
J’adore Rosemood pour la qualité des produits et pour leur engagement écologique (papier très qualitatif certifié FSC, recyclage des chutes de papier, certification Imprim’Vert, compensation carbone, énergie verte etc.). Cette marque nantaise m’a permis de créer un carnet de travail personnalisé au nom de mon entreprise.
Il est à la fois pratique et agréable à utiliser avec ses belles lettres cuivrées et sa couverture en tissu (que je choisirai cependant plus foncée le jour où j’aurai besoin d’un nouveau carnet, car le gris clair est un peu trop salissant à mon goût).
Les accessoires plus occasionnels
5. Mon harnais
Pour les mariages et certains types de séances photo qui demandent une alternance soutenue entre deux focales, j’utilise un harnais afin de pouvoir jongler directement entre les deux objectifs dont j’ai besoin sans avoir à les visser/dévisser en permanence. Cela me permet d’être plus efficace et concentrée sur la prise de vue plutôt que sur mon matériel.
Je cherchais quelque chose d’à la fois résistant et joli, ne trouvant pas mon bonheur sur les sites habituels spécialisés en photo, j’ai commandé celui-ci sur Etsy (artisanat un peu moins local puisque en provenance de Pologne).
6. Les trépieds Manfrotto
Je possède deux trépieds (une marque que je trouve vraiment très qualitative), qui me servent assez rarement, mais qui m’ont déjà sauvée sur des séances photo très spécifiques.
Tout d’abord, j’ai ce que j’appelle un trépied « lambda », c’est-à-dire à hauteur d’humain. Il s’agit du modèle Manfrotto MK290DUA3 en carbone, donc léger mais robuste : idéal avec un hybride ! Je peux le déplier de manière à réaliser des poses longues en basse lumière, à petite hauteur, à hauteur de mes yeux ou même à une hauteur me dépassant (en contrôlant alors l’appareil photo avec mon téléphone). J’avais investi dans ce modèle proposé avec une rotule 3D (MH804-3W) afin d’avoir une grande stabilité et liberté de mouvement (pour l’orientation de l’appareil), et d’être notamment en mesure de réaliser des photos en mode flatlay, ce que mon tout premier trépied de la marque (qui m’avait accompagnée aux USA et que j’ai revendu là-bas en rentrant en France) ne me permettait pas de faire. C’est une fonctionnalité qui se révèle pratique pour des séances artisanat, par exemple, ou pour des shootings de type photo culinaire.
Je possède aussi un petit tripod (Manfrotto MTPIXI-B) qui me sert soit en voyage (surtout en fin de journée), soit pour placer un appareil d’appoint afin de réaliser du contenu de type « coulisses » (que ce soit mon appareil photo secondaire, ou bien mon smartphone via l’adaptateur MCLAMP).
Ces deux trépieds sont aussi utiles à Romain pour réaliser des plans annexes en vidéo.
7. Les Diffuseurs/réflecteurs
Sur certaines séances d’artisanat (ou bien lorsque le soleil est extrêmement fort), il m’arrive d’utiliser un réflecteur ou un diffuseur. Le réflecteur a pour but d’aider à déboucher les ombres, il se place de manière à refléter la lumière en direction de la partie concernée sur la scène (ou en direction du sujet). Le diffuseur, quant à lui, se place entre la source de lumière et le sujet, de manière à obtenir une lumière plus diffuse et donc plus douce (diminution du contraste et des ombres).
Je possède un mini réflecteur-réflecteur (5 en 1) d’un diamètre de 30 cm de la marque Caruba (qui ne prend plus que 10 cm une fois replié) ainsi qu’un grand réflecteur-diffuseur (5 en 1) de forme ovale de la marque Godox. Le second étant un peu une plaie à replier, je ne saurais que conseiller de choisir plutôt une forme ronde. L’aspect « 5 en 1 » de ce genre d’accessoires vient en général du fait que le produit, en plus de son étui de rangement, vient avec un cercle « diffuseur » (à utiliser seul) et une housse réversible permettant 4 types de « réflexion » (1 par face) : blanc (la base), doré (pour réfléchir une lumière plus chaude), argenté (pour réfléchir une lumière plus froide) et noir (pour absorber la lumière et éviter au contraire qu’elle se réfléchisse sur d’autres parois).
8. Ma lampe nomade
Cette lampe est un accessoire qui a été initialement acheté par mon mari pour le seconder en vidéo lorsqu’il filme en basse lumière. Il a opté pour l’Aputure MC (que l’on a d’ailleurs réussi à trouver d’occasion à Montpellier, on a eu de la chance). L’intensité et la chaleur de la lumière sont directement réglables sur le boîtier aimanté et avec l’application mobile Sidus Link, il est possible de coupler cette lampe à d’autres lampes identiques ou bien d’en modifier la couleur (du bleu au rouge en passant par orange, vert…).
Pour ma part, je me sers de ce modèle en lampe d’appoint lorsque la scène est vraiment trop sombre ou bien lorsque par exemple, je cherche à photographier une bague dont l’éclat de la pierre n’est pas rendu correctement ou suffisamment par la lumière naturelle (trop faible ou trop indirecte). Ce modèle est fourni avec une enveloppe blanche en silicone qui permet de diffuser la lumière de manière qualitative.
Son système d’aimantation permet de placer l’Aputure MC sur une surface métallique, tandis que le pas de vis standard offre la possibilité, à défaut de métal à disposition, de le placer sur un trépied lambda ou « de table » (tripod). Une petite rotule d’adaptation avec vis à placer sur la griffe du flash (à acheter à part, cela coûte aux alentours de 5€) permet aussi d’exploiter cet emplacement si vous n’êtes pas vidéaste et que vous n’avez donc pas forcément de « cage » dédiée à la vidéo sur votre boîtier. L’Aputure MC est aussi tellement compacte (elle tient dans la main) et légère que je la tiens parfois pour venir l’orienter exactement comme je le souhaite (cela implique d’avoir l’autofocus d’activé, un appareil bien stabilisé et bien sûr de savoir prendre des photos avec la seule main restée libre).
9. L’action cam pour les backstages
Là encore, il s’agit d’un accessoire dont l’achat (en occasion) a été réalisé par mon mari pour son activité de vidéaste et pour lequel je trouve également une utilisation dans mon travail (ce qui a grandement motivé l’investissement, car on apprécie évidemment de pouvoir trouver plusieurs finalités à un même objet).
Pour le coup, n’étant moi-même pas vidéaste, les prises de vues que je réalise avec cet outil sont plutôt de nature « coulisses de séance/mariage » et me servent en général à alimenter mon compte Instagram en stories et reels pour montrer les dessous de mon travail.
La souplesse d’utilisation de la DJI Action 2 choisie par Romain me permet de la visser sur la griffe flash de mon boîtier photo (avec une mini rotule d’adaptation que je possédais déjà) ou bien sur un tripod à poser dans un coin. Pour des vues encore plus immersives, je peux également la porter en collier grâce à son système d’aimantation ! (Bonus pour les vidéastes, cette petite caméra peut même être immergée dans l’eau).
10. Les prismes
Le dernier type d’accessoire que j’adore et dont j’avais envie de vous parler, ce sont les prismes ! J’en possède plusieurs : deux grands magnifiques (de forme et facettages différents) dénichés en France sur Etsy ainsi qu’une sorte de perle-pampille chinée en brocante, qui elle, reste en permanence dans mon sac photo car elle est plutôt petite.
Si je ne les utilise bien évidemment pas à chaque séance photo, j’aime beaucoup la quantité d’effets originaux que ces petits accessoires permettent de réaliser, lorsqu’on apprend à les maîtriser. Il faut dire que je suis vraiment partisane des effets réalisés « en live » plutôt qu’ajoutés en post-traitement, d’une part parce que c’est beaucoup plus amusant, et d’autre part car le résultat obtenu est unique, avec la fierté de l’authentique en pri(s)me !
J’espère que cette petite sélection vous aura plu et permis de découvrir une certaine facette de mon travail au-delà des voyages. N’hésitez pas à me faire part de vos questions, suggestions ou remarques en commentaires, j’y réponds toujours avec plaisir !
Pas de commentaires