Cet article aurait pu s’appeler : « Retour à Gent, 6 ans plus tard ». Alors que je passais la semaine à Lille à l’occasion d’une conférence de Romain, après Brugge (Bruges) le mardi, j’ai eu envie de retourner à Gent (ou Gand), également visitée pour la première fois en 2016.
C’était ma deuxième escapade en solo après un premier retour à Bruges, toujours aussi facile à réaliser depuis Lille puisqu’il y a de nombreux trains qui s’y rendent (via Courtrai). J’ai mis environ 1h15 pour faire Lille-Gent (et pareil au retour), temps qui passe d’ailleurs très vite quand on n’arrive pas à lâcher le livre que l’on est en train de lire !
Gent est une ville portuaire située dans la région de la Flandre, en Belgique. L’architecture y est sublime, et la ville est connue essentiellement pour ses belles façades de briques et pour ses canaux. Je n’ai pas prévu d’en parler de manière complète car j’ai essentiellement flâné au gré des rues et des ponts, j’aurais donc du mal à en dire plus de choses qu’il y a 6 ans.
Cet article est davantage orienté sur les photos que j’y ai réalisées entre deux gouttes de pluie. Voici néanmoins quelques points d’intérêts à ne pas manquer à Gent, ainsi qu’une petite anecdote 🙂
Quelques incontournables :
- le pont Sint-Michielsbrug
- le Korenmarkt
- l’Église Saint-Nicolas
- Le Beffroi
- la Cathédrale Saint-Bavon
- le Stadshal (City Pavilion)
- le quai du Kraanlei
« Petite » anecdote liée à cette excursion, qu’il peut vous être utile d’avoir en tête avant votre visite : je n’avais pas pris de billet de tram à la gare car beaucoup de monde faisait la queue aux bornes et je trouvais de surcroît le trajet relativement cher pour la distance (2,50€).
Il y avait en fait beaucoup plus de marche que je n’avais pensé pour rejoindre le centre et j’ai assez vite regretté car ce que je traversais n’était pas folichon (à part le Jardin botanique de l’Université) : ayant des soucis aux pieds et donc une capacité de marche excédant rarement les 10 km, je préférais évidemment garder mon énergie pour les jolies ruelles.
J’ai donc cherché à récupérer une ligne de bus et donc à payer un billet à l’intérieur au conducteur, mais c’est tout bonnement impossible, on vous oriente gentiment vers une borne de paiement. Sauf que dans ce genre de bus, sans carte bancaire disposant d’un sans contact fonctionnel (ma carte buggait depuis plusieurs mois), impossible d’acheter un ticket !
La seule autre solution possible est de payer avec son mobile (via une appli dédiée ou google pay, je ne sais plus), mais je n’avais absolument pas de réseau en Belgique lors de mes deux excursions (je vous ai raconté ça dans l’article sur Bruges).
Bilan, j’ai fini à pied !
Vous vous dîtes que ça s’arrête sûrement là ? Ce serait trop simple !
Pour le retour, je me disais qu’il me suffirait de prendre un ticket à l’arrêt de tram, cette fois. Fait incroyable (et complètement débile), toutes les bornes des stations autour de moi au moment de repartir n’acceptaient que la fonction sans contact des cartes bancaires, il y avait un bug chaque fois que je cherchais à taper mon code (alors même que pour payer un café 1h plus tôt, je n’avais eu aucun souci). J’ai dû demander (en anglais bien sûr, ne parlant pas néerlandais) à un jeune homme s’il voulait bien prendre ma monnaie et payer avec sa carte bancaire à lui.
Je ne suis plus de nature timide depuis quelques années (mes expatriations m’ont bien soignée à ce niveau-là), mais j’avais peur qu’il ne croie que je cherchais en fait à l’arnaquer, je me sentais donc extrêmement honteuse et coupable parce que bien sûr, j’étais la seule à ce moment-là à avoir ce souci (sinon ce n’est pas drôle). J’ai refait la démarche sous ses yeux pour lui prouver le souci, et il a accepté de le solutionner (voulant même m’offrir mon billet mais j’ai refusé).
Notez donc, si vous avez lu mes deux anecdotes liées à mes excursions en Flandre : veillez à avoir une carte bancaire qui fonctionne correctement et du réseau, ça vous évitera des situations désagréables (surtout si vous ne parlez pas ou peu anglais) !
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