Athènes, c’était il y a déjà un mois. Le temps passe vite ces jours-ci (je vous ai expliqué pourquoi ici), et sur Instagram j’ai à peine fini d’en partager certaines photos (suivra ici aussi un article sur Mykonos).
Après avoir hésité entre un récit chronologique ou une sélection des lieux à voir, j’opte finalement pour la seconde option, la semaine ayant été assez décousue (alternance entre visites seule ou à deux, en fonction de l’emploi du temps de mon chercheur de futur mari, venu pour une conférence).
Je suis repassée plusieurs fois dans certains lieux, parfois volontairement car je tenais absolument à ce que Romain voit certains sites (au moins de l’extérieur) et quartiers, parfois sans l’avoir cherché… Le mieux est donc de vous faire un top 10 des lieux à voir absolument à Athènes selon moi, et de vous distiller quelques bonnes adresses en fin d’article.
Quelques suggestions de visites à Athènes
1. Le Musée de l’Acropole
Par une concordance assez étrange de mon emploi du temps très libre et de celui de Romain qui l’était beaucoup moins, nous avons visité ce lieu le tout dernier jour, avant de reprendre l’avion (Romain l’a fréquenté toute la semaine pour sa conférence, mais ça ne compte pas, puisqu’il n’avait pas pu en voir les collections).
Je le place en premier car même si ce n’est pas franchement précisé, pour mieux comprendre les lieux à visiter ensuite il est essentiel de visiter ce musée avant. Je ne dis pas que faire l’inverse ne sert à rien puisque je l’ai fait et ai quand même appris beaucoup de choses, mais c’est tout de même bien moins évident et surtout frustrant car l’Acropole et les autres sites ne proposent aucune brochure sur place pour expliquer quoi que ce soit (juste quelques panneaux mais pas forcément très utiles). Attention, la maîtrise de l’Anglais (ou du grec moderne) est obligatoire, aucune info n’étant distillée en français (même au sein du musée).
Ce musée explique tout à fait bien l’histoire d’Athènes et de l’Acropole, et présente de nombreux points d’intérêt (présence des véritables Caryatides de l’Erechthéion -sauf la cinquième-, reconstitution de la frise et du fronton du Parthénon ; certains éléments originaux sont exposés au British Museum de Londres depuis le XIXème siècle et le vol de Lord Elgin, alors ambassadeur britannique). En bonus sympathique suite à un cadeau de l’Australie, on y trouve une reconstitution de l’Acropole en Lego. A la fois didactique et humoristique (on y trouve des personnages décalés comme Gandalf et de nombreux anachronismes ou scènes drôles), elle permet de bien comprendre la géographie du lieu.
Bonus n°2 : un site archéologique est visible sous nos pieds à travers des plaques de verre, la construction du musée ayant été retardée à sa découverte…
2. L’Acropole et les anciens sites
Après avoir vu le musée, comment ne pas visiter l’Acropole et les magnifiques ruines qu’elle renferme ! Bon ça a l’air évident, mais vu le prix j’avoue avoir hésité un peu… Le pass pour l’Acropole est passé en quelques années de 12€ à 30€ (les prix que l’on trouve sur Internet sont donc souvent les anciens). L’Acropole à elle-seule demandant de débourser 20€, je me suis décidée pour le « prix de lot » et ne le regrette pas, certains sites ayant presque autant d’intérêt (et surtout, à 10€ près, ils permettent de voir bien plus de choses).
Je conseille de visiter le musée un matin à l’ouverture, et de faire de même pour l’Acropole le matin suivant (car il y a de nombreux scolaires qui arrivent à 10h, ainsi qu’un flot énorme de touristes : la visite devient vite moins agréable…).
Ce que j’ai donc pu voir et particulièrement apprécier
- L’Acropole : incontournable pour le fameux Parthénon, le temple d’Athéna Niké, l’Erechthéion (et ses jolies Caryatides), ainsi que la vue sur Athènes et sur le mont Lycabette.
- L’ancienne Agora, avec notamment le temple d’Hephaïstos très bien conservé et l’Eglise orthodoxe d’Apostoloi Athéna.
- Kerameikos : il s’agit du cimetière le plus ancien. On y trouve le Musée de la Céramique, de jolies stèles et de nombreuses tortues !
- L’Agora Romaiki : je n’y suis pas entrée (les lieux étant vides quand j’y suis passée vers 17h), mais j’ai tout de même pu en admirer une partie.
- Le Théâtre de Dionysos et l’Odéon d’Herode Atticus, tous deux visibles depuis l’Acropole (et malheureusement peu visitables à la belle saison, en raison des nombreuses représentations et répétitions qui s’y déroulent).
Le pass donne aussi accès :
- à l’Olympéion (je ne l’avais vu que de l’extérieur avant d’avoir le pass)
- au Stade panathéaïque (idem)
- à la bibliothèque d’Hadrien (j’ai visité le site mais j’ai trouvé ces ruines moins impressionnantes que ce que j’avais vu auparavant, peut-être sont-elles à voir en premier pour éviter la comparaison ?)
3. Anafiotika
Ce quartier est l’un des plus cachés d’Athènes, et pourtant l’un des plus typiques. Situé sur le flanc nord de l’Acropole, au-dessus de Pláka, il est accessible à partir de ruelles remplies de street art et comprenant des maisons détruites et désaffectées : on ne s’imagine pas du tout ce qu’il y a derrière, plus haut…
Pourtant, très vite, des façades blanches apparaissent dans les ruelles, et le sol commence à être pavé à la chaux, dans le style architectural propre aux Cyclades. Si ce constat est étonnant par rapport au style athénien (si tant est qu’on puisse parler d’un style athénien, les habitants considérant leur ville comme très bétonnée), on doit ce style grec plus insulaire aux ouvriers ayant construit ce quartier. Ils étaient originaires de l’île d’Anafi (d’où « Anafiotika ») et venaient à Athènes pour aider à sa (re)construction. En cherchant à s’y loger, ils ont tout simplement construit des maisons comme ils savaient le faire…
Une partie seulement du quartier existe encore aujourd’hui (de nombreuses expropriations et démolitions ayant été ordonnées par le Ministère de la Culture), soit moins d’une cinquantaine de maisons pour à peine davantage d’habitants (d’ailleurs plutôt âgés pour ceux que j’ai pu apercevoir). On y croise de nombreux chats (sûrement plus nombreux que les habitants !), ainsi que de jolies façades et même des fresques cachées au détour d’une marche d’escalier (si je ne traquais pas le détail, je ne me serais jamais retournée sur mes pas) ! C’est une belle promenade à faire, un peu en-dehors du temps et de la frénésie urbaine…
4. Pláka
Il s’agit du quartier le plus touristique de la ville. Situé sous l’Acropole, il est de fait l’un des plus anciens mais aussi l’un des plus prisés (pour un verre ou une bonne table).
Ses artères principales sont remplies tour à tour de restaurants et de boutiques de souvenirs (essentiellement des bijoux fins copiés sur des modèles antiques, des copies bien moins fines sûrement fabriquées en Chine, des répliques de céramiques ou de sculptures en fer également antiques (reproduites avec plus ou moins de finesse, encore une fois)… On y trouve aussi des produits en bois d’olivier, dont la présence et la culture ne peuvent être manquées lorsqu’on séjourne à Athènes !).
Photographiquement parlant, je me suis concentrée sur le street art, les jolies ruelles plus isolées et les points de vues…
5. Colline de Mars (Arios Pagos)
Depuis la colline de Mars (Arès en grec), le coucher de soleil sur l’Acropole et la ville est tout simplement immanquable. Je suis restée une heure posée là, à attendre que Romain me rejoigne (juste à temps !) et à admirer le paysage et les gens affluer pour assister au spectacle proposé par Dame Nature sur un des plus beaux ouvrages créés par l’Homme…
6. Colline des Muses (Filopappou) et colline du Pnyx
Sur ces deux collines voisines qui font face à l’Acropole, il est possible d’admirer Athènes et même bien au-delà de la ville, puisqu’on aperçoit la mer au loin.
Divers monuments valent le détour, notamment le mausolée de Philopappos, une jolie petite église byzantine en bois, la prison de Socrates (bon, on ne voit pas grand chose puisqu’il s’agit d’une référence à une légende, mais ça reste intéressant), l’amphithéâtre du Pnyx (enfin ce qu’il en reste). On sillonne ces endroits par de petits sentiers de terre et de pierres (beaucoup de marbre), sous un bois fin de pins et d’oliviers, un ravissement typiquement méditerranéen !
7. Musée Archélogique
Ce musée est incontournable pour qui souhaite admirer le passé grec des périodes Préhistoire et Antiquité. On peut y voir entre autres d’impressionnantes statues de Poséidon, Athéna et Auguste, ainsi que maintes statues et bustes de bronze ou de marbre (dont les fameux kouroï), des céramiques (ce qui permet de retracer l’évolution de cet artisanat au sein de la Grèce antique) ou encore des bijoux qui ne datent pas non plus d’hier (tellement beaux !). Il y a également deux salles consacrées aux objets égyptiens et orientaux (que j’ai bêtement préférés en style, mais on ne se refait pas…).
En résumé, on a affaire ici à une collection magnifique dans un musée gigantesque, il faut donc compter au minimum 2h30 pour en voir l’ensemble ( jusqu’à une demi-journée si vous lisez TOUS les panneaux, personnellement au bout d’un moment j’ai décroché…).
8. Musée Byzantin
Non loin du Jardin National (qu’il est très agréable de traverser) et du Zappéion (intérieur qui vaut le coup d’oeil), se trouve le Musée Byzantin. Il permet de (re)découvrir et comprendre l’histoire de Constantinople (originellement Byzance et actuellement Istambul) ainsi que l’influence de la culture byzantine sur Athènes, après que celle-ci a été rattachée à l’Empire Byzantin (avant sa conquête par l’Empire Ottoman au XVème et son indépendance au XIXème siècle).
9. Monastiráki et Psyrí
D’abord visité à l’heure du repas (pour les grecs, donc vers 15h), je n’ai pas accroché à l’ambiance de Monastiráki, quartier que j’ai trouvé étouffant et trop bondé, m’obligeant à tenir mon sac devant moi et y ranger l’appareil photo par peur des pick-pockets. La rue Ermou dans sa partie non-piétonne est assourdissante de trafic et les devantures d’antiquaires alternaient souvent avec des garages où s’entremêlent papiers et vieilleries abîmées jusqu’au plafond… J’ai continué vers la place Syntagma avant de rebifurquer vers Psyrí, plus calme et agréable, même si très prisé aussi à l’heure des repas.
Je suis finalement retournée à Monastiráki en milieu de matinée quelques jours après, et traverser ce quartier était alors bien plus calme et reposant.
10. Exarcheia
Ce quartier très alternatif vaut le détour, même s’il n’est pas « touristique ». Il est un des quartiers populaires d’Athènes, peut-être une grande partie de son âme, en ce qu’il réunit un peu toutes les couches sociales dans la joie et la bonne humeur (enfin pas seulement -nous avons été témoins d’une bagarre- donc le mieux est quand même d’y être un minimum vigilant).
On y trouve de nombreux libraires et disquaires (à chaque fois que j’en vois, je regrette de n’avoir pas encore investi dans une platine pour pouvoir chiner quelques vinyles, mais on est encore trop instables géographiquement pour cela).
Dans ce quartier, les bars, cafés et restaurants sont 100% authentiques (rien de mieux pour goûter à la cuisine grecque !), et les couleurs et oeuvres de street art sont omniprésentes.
Etre végétarien(ne) à Athènes
Un petit point avant de vous donner quelques bonnes adresses : on a, l’amoureux et moi, tous deux adoré la cuisine grecque.
Je suis végétarienne et je crois qu’il s’agit à ce jour du pays où il m’a été le plus facile de manger naturellement végétarien. Je précise : ça a été facile dans d’autres villes (notamment à Londres ou Lausanne), grâce à une évolution des mentalités, et faisable partout ailleurs en modifiant un ou deux plats ou en prenant par exemple deux entrées au lieu d’un menu entrée-plat. Mais là, on a vraiment dans son assiette une culture culinaire qui fait la part belle aux fruits, légumes et aromates, aux céréales (blé, orge), à l’huile d’olive (il n’y a qu’à voir le nombre d’oliviers dans et autour d’Athènes !), ainsi que dans une moindre mesure, au fromage (pour les végétaliens on oublie).
En somme, on a droit à la fameuse « diète méditerranéenne », et c’est vraiment ce qui me correspond le mieux, même d’un point de vue gustatif. Il y a bien sûr des fruits de mer, du poisson et de la viande, mais pas en majorité. Pour un pays dont je ne parle pas la langue (English mode all time required), je dois dire que j’ai été agréablement surprise par le fait de n’avoir pas à demander quoi prendre. C’était facile, intuitif… Et quel régal !
Je n’ai pas pu boire d’ouzo (alcool anisé) en revanche (je déteste l’anis), et je n’ai pas adoré non plus le café à la grecque (il se peut fortement que je n’aie rien compris à la façon de le boire…).
Par contre, j’ai trouvé les pâtisseries à tomber, notamment celles à base de noix / pistaches / miel (très orientales). Je n’aime pas le miel directement au pot (c’est mon deuxième aliment ennemi – oui deux en un paragraphe, et pourtant ils sont rares !), mais dès qu’il est cuisiné j’avoue que ça change tout (je raffole du pain d’épices et de la pizza chèvre-miel, allez comprendre…). Du coup, je n’ai pu que me jeter sur les baklavas ! C’est assez sucré, mais foncez, ça serait vraiment dommage de ne pas y goûter.
Les bonnes adresses
- Frumel, quartier Exarcheia (Mavromichali 59) : les « mezés » (sortes de petits plats typiques proches des « raciones » espagnoles en taille, mais très diversifiées) sont servis dans des petites assiettes en fer blanc, et sont excellents ! Goûtez au Ntolmadakia (rouleaux de feuilles de vignes garnis de riz), au Tyroxtipiti (fromage frais fondu et épicé) ou encore aux haricots au beurre…
- Skoubri, quartier Makriyánni (Drakou 14) : j’y ai goûté pour ma part d’excellents pois cassés en purée, ainsi qu’une salade de pain croustillant à l’oignon avec tomates, fêta et persil. Quant à Romain, il a opté pour ce qui ressemblait fortement à une paëlla locale, avec une céréale grecque (de l’orge probablement), des crevettes et une marinade.
- Yiasemi, quartier Plaká (Mnisikleous 23 – c’est LA rue des cafés-bars sympas, tout en escaliers et terrasses sur le toit) : j’ai fait une pause en solo pour y prendre un chocolat chaud à la noisette (la tasse est énorme – bien plus qu’il n’y paraît en photo !) ainsi qu’un semolina halva traditionnel, qui est une sorte de gâteau de semoule à la cannelle. Les deux étaient vraiment très bons, mais le tout était d’une lourdeur dingue, il aurait fallu être deux je pense pour en venir à bout sans écoeurement. Bilan : à partager, à choisir séparément, ou à choisir en cas d’estomac énorme et solide, mais dans tous les cas, à goûter !
- Couleur locale, quartier Monastiráki (Normanou 3) : le cadre est végétal et industriel, et il y a une terrasse sur le toit (que je n’ai vue qu’après). J’y ai dégusté pour ma part un café-latte comme les grecs en raffolent à la belle saison, et c’était très agréable. A noter, le wifi est gratuit, ce qui peut se révéler (comme ce le fût pour moi) très utile !
Bientôt, je vous parlerai de notre escapade d’un peu moins de 24h à Mykonos : préparez-vous à voir beaucoup de beaux coucher et lever de soleil, et bien sûr, de blanc !
10 Commentaires
Samsha
7 novembre 2017 at 7 h 33 minLa Grèce est un pays si riche en surprises et en découvertes! Tes articles me donnent tellement envie d’y aller 😉
parenthesecitron
7 novembre 2017 at 11 h 59 minMerci, c’est vraiment l’objectif que j’ai en communiquant mon ressenti ! 🙂
Aurore
7 novembre 2017 at 11 h 12 minJ’ai adoré ton article, les photos sont très belles
.Tu me rappelles de beaux souvenirs.
J’ai tout simplement adoré Athènes que l’on a visité au retour des Cyclades en octobre 2016, un merveilleux voyage pour moi, que je garde précieusement en souvenir, et que ton article ravive avec douceur 🙂
parenthesecitron
7 novembre 2017 at 12 h 13 minMerci beaucoup ! C’est une très belle destination, en effet… Et à l’automne, au calme avec une chaleur moins étouffante, c’est parfait ! J’espère pouvoir faire un vrai tour des Cyclades d’ici quelques temps, Mykonos (que je conterai bientôt) en a été un bel aperçu 🙂
Marion - Mangue Coco
7 novembre 2017 at 18 h 28 minMerci pour cette visite guidée et ces photos (comme toujours) absolument magnifiques ! On dirait qu’il y a effectivement pas mal de chats ! 😉
Athènes fait partie des villes qui font rêver, mais que je ne pense jamais à mettre sur ma liste de voyage (pourtant c’est une destination qui me plairait sûrement, mais je dois avoir une préférence pour les pays nordiques pour le moment). En tout cas, ça a l’air d’être une ville pleine de charme, et le panorama à couper le souffle !
parenthesecitron
7 novembre 2017 at 18 h 42 minMerci Marion pour ce nouveau commentaire super gentil ! 🙂 Ce n’était pas en haut de ma liste non plus, le hasard a été que mon chéri ait une conférence là-bas et me propose de le suivre. J’ai même franchement hésité au début, je m’attendais à trouver une ville ravagée par la crise et j’avais tellement d’attentes par rapport à ce que j’ai pu apprendre et aimer au collège en rapport avec l’Antiquité que j’avais peur d’être déçue 😀 Au final, une superbe découverte, que je conseille absolumment ! 🙂
Léonor
7 novembre 2017 at 22 h 01 minOwww toutes ces jolies photos, j’adore ! J’ai été à Athènes il y a de nombreuses années et honnêtement je me souviens de presque rien ahah. Dans mes souvenirs je ne voyais pas la ville aussi jolie que sur tes photos, ça la fait remonter dans mon estime du coup :). Merci pour ce joli top 10 !
parenthesecitron
8 novembre 2017 at 14 h 11 minMerci beaucoup, heureuse que mes photos te plaisent ! 🙂 J’aime me concentrer sur les jolis détails, mais s’il y a des villes où j’ai pu galérer pour faire abstraction de l’ensemble pas toujours à mon goût (Marseille), il y a des villes comme Athènes où ce n’est vraiment pas compliqué 😉
Pauline
9 novembre 2017 at 12 h 23 minQue de beaux souvenirs !
Je suis déjà allée deux fois en Grèce et donc deux fois à Athènes (une journée la premièrefois et un week-end la seconde) et je dois dire que je suis vraiment tombée amoureuse de ce pays… Il a tout ce que j’aime ! Histoire, mythologie, soleil, paysages incroyables, bref il a tout bon ! 🙂
Bisous
Pauline
http://confidencesduneblonde.com
parenthesecitron
9 novembre 2017 at 15 h 20 minTu as oublié la cuisine, ah ah ! 🙂