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Italie / Photographie argentique

Les Pouilles et Matera à l’argentique

Pour vous raconter notre voyage dans le Sud de l’Italie réalisé dans le courant de l’automne 2023, j’ai choisi de diviser le périple en 3 articles + 1 bonus :

  • le nord des Pouilles
  • le sud des Pouilles
  • Matera
  • cet article-ci, un condensé 100% argentique de l’ensemble des 3 premiers articles (je sais que vous êtes de plus en plus nombreux à consulter mes articles traitant de l’argentique, et comme j’avais pas mal de photos de ce voyage et des anecdotes sympas à évoquer, c’était plus simple de le faire dans un article dédié !)

Durant ce voyage dans les Pouilles et à Matera (région Basilicate), j’ai réalisé des photos à l’argentique avec un Canon AV-1 (+ 50 mm f/1.8), une Fuji Superia 200 périmée depuis les années 2000 probablement, ainsi qu’une Kodak Gold 200.

Le nord des Pouilles

J’ai évoqué cette partie des Pouilles déjà dans un premier article, pour celui-ci je vais donc surtout me contenter de partager les photos réalisées. Mais avant cela, une « petite » anecdote…

Pour ce voyage, j’ignorais en fait totalement avoir emporté une pellicule périmée, ayant simplement attrapé rapidement les dernières pellicules couleurs qu’il me restait, au moment de faire mon sac (la veille à 21h, comme souvent…). En découle le rendu original de certaines de ces photos, avec des fuites de lumière et des bandes bleues, autant de défauts qui à mes yeux font tout le charme de l’argentique !

Lorsqu’on me l’a donnée, je n’avais par ailleurs pas remarqué qu’il s’agissait d’une pellicule 12 poses (et non 24 ou 36 comme on en vend uniquement désormais pour du plein format). Détail qui m’a valu de croire que mon appareil s’était bloqué à 14 poses pour cause de panne de piles, et qui m’a donc empêchée de m’en servir à Ostuni, Monopoli et Alberobello, dans l’attente de trouver enfin une nouvelle pile à y insérer…

J’ai enfin trouvé une pile le soir du deuxième jour passé à Lecce, et c’est à cette occasion que j’ai pu constater (à mon grand désespoir) que cela ne changeait rien à mon « problème ». Après avoir retiré une première fois la pellicule sans rien remarquer, l’avoir reshootée « à vide » (avec le cache) pour réavancer à la 14ème pose et espérer pouvoir la poursuivre, puis bien sûr avoir rencontré le même blocage, je me suis décidée à la retirer pour en mettre une nouvelle. C’est à ce moment-là seulement que j’ai repéré l’indication « 12 poses » qui expliquait tout… Je vous laisse imaginer ma frustration de photographe en réalisant que mon appareil était en fait tout à fait fonctionnel dans tous les lieux incroyables visités durant les 3 jours précédents… #facepalm J’ai pu me rattraper pour quelques vues au cœur de la vallée d’Itria en revenant de Matera vers Bari, mais sur le moment, je ne savais pas que j’aurais cette possibilité et je m’en voulais vraiment d’avoir été si stupide.

Bref, j’ai appris l’existence des pellicules 12 poses, une « vieillerie » absolument pas rentable car le prix du développement + numérisation ne change pas en fonction du nombre de poses (mais j’imagine qu’à l’époque ça devait être le cas et avoir son utilité, surtout pour un photographe qui développe chez lui son travail). 

Mais croyez-le ou non : malgré leurs couleurs bizarres, leur coût de revient élevé et leur conditionnement qui m’a occasionné de ne pas avoir sur pellicule un souvenir de chaque lieu visité, ces photos originales sont finalement mes préférées !

Polignano a Mare

C’est donc ici que j’ai réalisé la totalité de ma première (maigre) pellicule. La photo de couverture de cet article, témoin de mes surexpositions involontaires en tentant de débloquer un levier d’enclenchement pas du tout bloqué par caprice), en fait aussi partie. Mais je n’ai aucun regret, l’endroit est canon et méritait même davantage de photos !

La Vallée d’Itria

Dans cette partie des Pouilles, pour les raisons évoquées plus haut, je n’ai pris des photos que sur le retour, avec une pellicule Gold 200.

photo argentique des pouilles
photo argentique des pouilles
photo argentique des pouilles

Le Sud des Pouilles

Pour info, j’ai dédié un deuxième article à cette partie des Pouilles. Ces photos ont également été réalisées avec une Gold 200 (la même).

Lecce

Portulignu

Une petite halte en plein soleil, à présent. Au numérique ce n’est pas si fou, mais voilà : miracle de la Gold 200, le résultat est assez doux et comme sorti d’un autre temps !

photo argentique des pouilles
photo argentique des pouilles
photo argentique des pouilles
photo argentique des pouilles

Otranto

L’estomac dans les talons, j’ai pris assez peu de photos ici, mais je pense que j’aurais pu faire d’autres jolies vues facilement car c’est encore un endroit assez photogénique (quoique plus touristique).

photo argentique des pouilles

Gallipoli

La lumière de fin de journée sur Gallipoli, c’est cadeau ! Je m’étonne encore de ne pas avoir fait davantage d’argentique ici tellement j’ai adoré l’endroit (je crois que cette retenue involontaire a entraîné l’exacte inverse le lendemain à Matera, une fois la prise de conscience réalisée en rentrant, le soir). Clairement, il y avait un bon terrain de jeu ici, mais dans les ruelles moins éclairées je crois que j’ai eu peur de ne pas exposer correctement et je me suis abstenue les 3/4 du temps. Quelle idiote je fais !

photo argentique des pouilles

Matera

J’ai également dédié un article entier à Matera. J’y ai fini ma Gold 200 et entamé une Portra 160, au rendu un peu plus terne (il faut dire que j’aime vraiment beaucoup le côté très chaleureux de la Gold, surtout en voyage), mais tout de même assez joli. Vous devriez n’avoir aucun problème à repérer le changement de pellicule !

Sur place, je me suis un peu amusée avec un filtre-prisme d’occasion qui trônait au milieu d’une pile de filtres anciens, dans la boutique de Lecce où j’ai fini par pouvoir acheter la fameuse pile (toujours dans l’espoir vain de « sauver » mon appareil qui n’en avait en fait nullement besoin). L’effet est assez déroutant, peut-être pas aussi esthétique que je l’espérais, mais amusant.

À Matera, j’ai eu davantage conscience de la quantité de film qu’il me restait par rapport à la « quantité de voyage », autrement dit, je n’ai plus eu peur de gâcher de la pellicule pour la suite et j’ai davantage mitraillé. La prochaine fois, je lâcherai du lest bien avant !


J’espère que ces photos du Sud de l’Italie à l’argentique vous auront plu. N’hésitez pas à me laisser un petit mot si c’est le cas ! Est-ce que vous aussi vous pratiquez l’argentique ? Quelles sont vos boîtiers et pellicules de prédilection en voyage ?

A propos

Hello et bienvenue ! Photographe spécialisée dans le mariage et la famille (@poesieboheme), je suis aussi blogueuse sur les thématiques du voyage et du slow living. J'aime révéler la poésie du quotidien à travers mes photos et savourer les moments simples. Après quinze ans de pérégrinations dont un peu plus de 5 à l'étranger, j'ai fini par poser mes valises à Montpellier.

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