Menu
Etats-Unis / Massachusetts / Nouvelle-Angleterre

Un dimanche à Plum Island

Un dimanche fin mars, des amis nous ont gentiment baladé à Plum Island, un petit havre de paix pas trop loin du tumulte bostonien. C’était la première excursion hors de Boston (et son agglomération) depuis le 1er janvier, je crois qu’on est rarement restés aussi longtemps dans une ville sans en sortir au moins les week-ends pour aller visiter les alentours. Mais les températures hivernales à Boston calment assez vite les ardeurs (l’effervescence professionnelle aussi, il faut bien dire ce qui est : il est plus dur de trouver l’énergie d’organiser des sorties quand on vit une période intense question travail).

Forcément, revoir la mer après tout ce temps et avec la première petite hausse de températures nous a fait beaucoup de bien !

Se repérer à Plum Island

Plum Island est une longue île située à proximité de Newburyport (dont je vous reparlerai bientôt dans un récapitulatif des villes de côte à visiter entre Portsmouth et Boston), une autre ville chouette à visiter (que nous avons parcourue d’ailleurs un peu juste avant et dans laquelle nous avons déjeuné).

Pour visiter Plum island, le plus simple est d’entrer dans le parc national protégé, le Parker River National Wildlife Refuge. Il faut compter un peu moins de $5 pour un véhicule (tarif du mois de mars, peut-être que cela évolue l’été), mais nos amis nous ont appris que l’on pouvait posséder une carte annuelle pour visiter ensuite l’ensemble des parcs nationaux (et refuges) gratuitement. Cette carte coûte $80 dollars, mais selon votre propension à visiter les US et sachant que certains parcs coûtent plusieurs dizaines de dollars, elle peut être rentabilisée rapidement.

Plum Island mp

Pour vous aider à imaginer les lieux, je vous ai concocté une petite carte à l’aide de crayons, de l’application Cam Scanner puis de Photoshop (on se débrouille comme on peut quand on n’est pas graphiste !). Étant assez contente du résultat (surtout par rapport à mes premiers efforts pour mon article sur les quartiers de Boston, pour lesquels j’avais utilisé l’application Bamboo Paper puis Photoshop), je pense que si ça vous plaît également je mettrai petit à petit à jour mes articles destinations avec ce genre de cartes. Je dis « petit à petit », car cette carte m’a demandé 4 heures de travail tout de même, donc les articles ne seront pas actualisés dans les jours qui viennent (si j’y prends goût, peut-être qu’une tablette graphique me permettra de gagner du temps).

Sur cette carte de Plum Island, on retrouve donc en jaune le Parker River National Wild Refuge, en beige la route (parfois goudronnée parfois très caillouteuse/poussiéreuse) à suivre en voiture, et en rouge les aires de parking aménagées pour pouvoir aller se promener côté plages ou côté marais. Souvent, de plus ou moins courts trails peuvent être suivis d’un parking à l’autre, parfois sous les pins, parfois entre les dunes et les marais…

Visiter Plum Island

Les plages

Quel bonheur de revoir la mer ! Par « mer », j’entends la vraie mer (l’océan en l’occurrence, je sais…), avec un bel horizon, du sable et des coquillages… Le port et les plages à Boston, c’est bien joli, mais avec les activités de transport et de commerce sans oublier le bruit, les nombreuses îles en face qui se multiplient à l’horizon et bien sûr les avions, on est quand même loin de la carte postale et de la zénitude recherchée. A Plum Island au contraire (du moins à cette session), on pouvait entendre les oiseaux, le vent dans les feuilles, le bruit des vagues… Bref, un ressourcement vraiment salutaire après ces longs mois hivernaux.

On peut y faire également quelques belles trouvailles en matière de coquillages : j’ai déniché pour ma part un énorme coquillage encore entier (avec ses deux parties – bien sûr, il était vide), dont j’ignore le nom (un surfing clam ?) et que j’ai laissé à mes amis, et un petit Atlantic Moon Snail (un escargot de mer ou Neverita duplicata – apparemment, il s’agit d’un redoutable prédateur local). Je me suis amusée à en photographier plusieurs (laissés sur place car on ne va pas non plus dévaliser la plage).

plum island ma

Plum Island

Plum Island

plum island ma

Plum Island

Plum Island

plum island ma

Plum Island

Plum Island

plum island ma

Plum Island

Les marais

Côté marais, on trouve de temps à autre des tours en métal afin de pouvoir observer les oiseaux et admirer les alentours en prenant un peu de hauteur. La végétation semble changer beaucoup d’une saison à l’autre (ça, c’est Instagram qui m’a renseignée après-coup) donc je pense que l’on y retournera dans quelques semaines (mais pas trop tard) !

À noter

L’été est apparemment une saison à éviter en raison des greenhead flies (une espèce de taon que l’on trouve habituellement dans les marais du Massachusetts). Les femelles mordent (mais genre vraiment, elles percent et déchirent la chair pour s’en nourrir et surtout sucer le sang). Si les morsures peuvent, au-delà de la douleur, créer des chocs anaphylactiques chez des humains qui y seraient allergiques, il faut savoir qu’en plus ces bestioles sont vecteurs de divers virus et bactéries (entre autres). Bien évidemment, je ne conseille pas d’utiliser quelque répulsif que ce soit dans une zone naturelle protégée (sachez en outre qu’ils sont totalement inefficaces contre ces bestioles…).

Plum Island

plum island ma

Plum Island

plum island ma

Plum Island

plum island ma

Plum Island

Plum Island

Plum Island

Les dunes

On y trouve une végétation sauvage comme je les aime, proche de celles des marais, mais avec des baies et d’autres espèces à l’allure assez « sèche ». Évidemment, les arbres étaient bien nus quand nous sommes passés, j’espère donc pouvoir actualiser un jour avec cet article (ou en écrire un nouveau) avec quelques photos de printemps.

Plum Island

plum island ma

Plum Island

Plum Island

plum island ma

Alors, vous aussi ça vous plairait de visiter Plum Island ?

A propos

Hello et bienvenue ! Photographe spécialisée dans le mariage et la famille (@poesieboheme), je suis aussi blogueuse sur les thématiques du voyage et du slow living. J'aime révéler la poésie du quotidien à travers mes photos et savourer les moments simples. Après quinze ans de pérégrinations dont un peu plus de 5 à l'étranger, j'ai fini par poser mes valises à Montpellier.

8 Commentaires

  • Mel
    5 avril 2019 at 18 h 23 min

    Ça me tente bien d’y aller !

    Répondre
  • Charlène Jiho
    6 avril 2019 at 11 h 59 min

    Globalement les côtes du Massachusetts sont vraiment superbes je trouve !

    Répondre
    • parenthesecitron
      7 avril 2019 at 0 h 44 min

      Oui moi aussi ! Peut-être un peu répétitives car sur la même distance en France on peut avoir des paysages et une architecture bien différents (du Pays Basque à la Charente-Maritime en passant par les Landes, par exemple), mais ça reste très joli c’est sûr !

      Répondre
  • Emmanuelle CM
    6 avril 2019 at 12 h 26 min

    J’aime la nature alors ton article me donne très envie de découvrir cet endroit. Je ne connaissais absolument pas, ni même de nom. J’ai pris plaisir à lire ton article et à regarder toutes tes jolies photos. Merci pour ce partage !

    Répondre
    • parenthesecitron
      7 avril 2019 at 0 h 46 min

      Merci beaucoup ! Ce n’est pas très connu à vrai dire, mais quand on vit à Boston ou qu’on visite la Nouvelle-Angleterre, c’est vraiment un endroit à ne pas manquer 🙂

      Répondre
  • Ornella
    7 avril 2019 at 6 h 29 min

    C’est joli, je ne connaissais pas du tout. En tout cas, j’adore le NOM de cette île. C’est trop mignon.

    Répondre
    • parenthesecitron
      7 avril 2019 at 15 h 09 min

      Oui c’est très joli, mais contrairement à l’idée qu’on pourrait en avoir en tant que français à cause de la transparence du mot, ça ne signifie pas  »plume » mais  »prune ». J’aime aussi, perso 🙂

      Répondre

Me laisser un commentaire