A cause du confinement, on est nombreux(ses) à avoir ressenti le besoin de verdure au quotidien : il paraît même que de nombreux Parisiens cherchent à présent à gagner la province pour se mettre au vert.
Dans mon cas pourtant, le besoin de nature ne date pas d’hier. Ayant grandi dans un immense jardin, j’ai aujourd’hui besoin de me sentir entourée de plantes et de pratiquer des expériences de culture. Ceci dit, comme ma maison d’enfance était isolée du village et que j’ai un peu souffert de cet éloignement, aujourd’hui j’ai aussi besoin de me sentir proche de tout, et donc de vivre en ville. J’aime pouvoir tout faire (ou presque) dans un rayon de 5 à 10 minutes à pied (voire 15 minutes en tram si besoin).
Vivre en ville n’est pas forcément se résigner à vivre sans contact avec la nature. Il est tout à fait possible de s’y reconnecter facilement par le jardinage et/ou l’entretien des plantes (d’autant plus si on les accumule). Et pour les balades au milieu des arbres, en centre-ville on n’est (a priori) jamais loin d’un parc ou jardin public (ou au moins d’un petit square).
1. Focus sur l’urban jungle : quoi, pour qui… ?
Une jungle urbaine, mais qu’est-ce que c’est ?
Ce terme désigne dans certaines bouches une « tendance déco » qui remonte à quelques années et qui vise (visait ?) à faire entrer les motifs tropicaux dans son intérieur (tapisserie, coussins, affiches etc.) . Pour d’autres, il s’agit d’un mode de vie/concept d’aménagement qui consiste à redonner une place importante à la nature au sein d’un contexte urbain. Les deux n’étant pas incompatibles, bien sûr (vous pouvez faire rentrer les plantes ET le style tropical chez vous si le cœur vous en dit).
L’urban jungle, seulement pour les jardinier(e)s en herbe ?
Il est vrai qu’à Boston, j’avais peu de plantes. Je m’en donnais en revanche à cœur joie en ce qui concerne les parcs et jardins ! Je compensais ainsi ce que je pensais être l’incapacité de mon logement de l’époque à me permettre de garder en vie mes plantes… Au fil des années, et surtout ces derniers mois, j’ai compris que ce n’était pas mon appartement bostonien le problème. En effet, je croyais qu’il était particulièrement difficile d’y garder des espèces en vie (rapport à l’air extrêmement sec et au chauffage incontrôlable en hiver). Pourtant, j’ai appris depuis que rien n’est insurmontable en la matière, et j’ai découvert que je manquais alors surtout cruellement de connaissances en matière de botanique. En réalité, il existe (quasi) toujours des méthodes d’entretien et surtout des espèces adaptées à chaque type d’espace.
C’est pourquoi je trouve le concept de main verte innée un peu stupide. Comme tout, s’occuper des plantes s’apprend, et parfois à nos dépens (ou à ceux de nos petites protégées). Contrairement à ce que je pensais, comprendre les besoins de chaque plante et donc sa compatibilité potentielle avec l’emplacement qu’on lui destine ne s’improvise pas après-coup. Pour garder ses plantes en vie, il faut un minimum de réflexion en amont sur le choix des espèces, et ne pas attendre d’elles qu’elles vivent ensuite leur vie en les oubliant dans un coin.
Lorsqu’on prend vraiment conscience de ce que signifie « avoir la main verte » (être prêt à apprendre quelques connaissances en matière d’entretien des plantes, et y dédier un minimum de temps), on réalise en fait que le concept de jungle urbaine ne s’adresse pas qu’aux jardinier(e)s confirmé(e)s, mais également à tous les débutant(e)s motivé(e)s !
2. Je vous donne 3 bonnes raisons de vivre entouré(e) de plantes
Pourquoi est-ce que je considère que s’entourer de plantes peut être très bénéfique ? Ma foi, pour des raisons très différentes les unes des autres, mais essentielles à mes yeux !
Se sentir bien
Bien-être mental
Tout d’abord, il faut bien avouer que s’occuper de plantes est une activité à la fois gratifiante et apaisante. Si vous donnez un petit nom à vos plantes et leur parlez de temps en temps, vous vous sentirez investi(e) d’une mission : celle de faire en sorte, coûte que coûte, que ces petits êtres vivants se portent bien !
Ce faisant, vous instaurerez un petit rituel pour les observer régulièrement afin de déterminer leur besoin en eau, respecter leur besoin en engrais (naturel), détecter le cas échéant la présence d’un problème et devoir y remédier. Ce petit rituel devient un moment à soi (ou entre soi et les plantes) un peu privilégié, comme une forme de méditation : un moment hors du temps, un moment où on le met en pause, surtout (et dans nos quotidiens surmenés, ça fait du bien !).
Je crois pouvoir dire que c’est une activité génératrice de satisfaction et de bonheur, tout simplement.
Un air plus sain, vraiment ?
Une étude de la NASA dans les années 80 a mis en relief les vertus de certaines plantes en matière d’assainissement de l’air.
A vrai dire, s’il est bien réel, ce concept de « plante dépolluante » est largement galvaudé (merci l’appropriation de cette découverte par le monde du marketing !). Il faudrait en effet un nombre tellement impressionnant de plantes au m² pour que ladite capacité présente un véritable intérêt, que je vous conseille de ne pas choisir vos plantes à cette seule fin, mais vraiment parce que vous êtes prêt(e) à vous en occuper au quotidien (ou tout du moins plusieurs fois par semaine).
Enrichir ses connaissances en botanique
Premièrement, quoi de plus captivant que d’observer une plante se développer : grandir, dérouler de nouvelles feuilles, créer des rejets que l’on pourra bouturer ultérieurement et parfois, réagir violemment à un manque d’eau, à un trop-plein de lumière ou d’arrosage, à un courant d’air, à un parasite…. La plante communique sur son bien-être ou sur les mauvais traitements qu’on lui inflige : une feuille peut être verte et solide, mais aussi jaunir, ramollir, noircir, tomber, sécher, transpirer… Bref, interpréter tous ces signes demande un peu de lecture et d’expérience, parfois quelques échanges avec d’autres plant addicts (ce qui est intéressant aussi sur le plan social), mais c’est une manière ludique d’enrichir ses connaissances sur le sujet.
Enfin, en retenant le nom courant + le nom latin des variétés possédées et leurs particularités/besoins, on ouvre également une porte vraiment intéressante sur le monde de la botanique (et on n’est pas près d’en faire le tour, tant les espèces sont nombreuses) !
Si vous aimez apprendre, découvrir, mettre en pratique, expérimenter, entretenir une jungle urbaine vous conviendra totalement ! Et l’esprit n’est pas le seul à y gagner…
Décorer son logis
Les yeux aussi peuvent bénéficier des vertus d’une urban jungle. D’ailleurs, j’avais cité ce terme (qui n’est jamais que l’équivalent anglophone) dans mon article évoquant la décoration boho (et les moyens de se l’approprier pour son intérieur).
Les plantes, quelque soit leur taille, habillent une commode, une console, une étagère, une cheminée, un tabouret, un rebord de fenêtre ou tout simplement le sol… En mode « jungle » (qu’elle soit luxuriante et « folle » ou plutôt minimaliste), tout se joue sur l’aspect graphique des plantes.
Pour le coup, en ce qui me concerne j’ai un peu de mal à être minimaliste dès qu’il s’agit de plantes (mais j’ai un mari qui joue ce rôle là très bien pour équilibrer les choses). Au-delà de certains critères fondamentaux (besoin en lumière etc.), je choisis des plantes pour leur couleur, le style des feuilles, la forme globale, la texture. Tant d’espèces me plaisent que je serais capable d’en accumuler beaucoup ! En version « jungle luxuriante », tout l’art de donner un rôle décoratif à ses plantes résident dans la façon de les assembler afin de créer un rendu harmonieux. Mais j’y reviendrai plus tard.
3. Comment s’y prendre pour verdir son chez-soi ?
Avant de disposer les plantes chez soi et de leur attribuer un rôle décoratif, il faut tout d’abord s’en procurer. Plusieurs options s’offrent à vous.
En mode récup’
Pour éviter d’acheter trop de plantes (autant pour des raisons écologiques qu’économiques), il est possible de réaliser des boutures à partir de spécimens rencontrés chez des proches ou dans la nature (attention aux espaces protégés, pas touche !). Pour apprendre à bouturer des plantes (car il existe plusieurs techniques et elles s’appliquent en fonction de chaque espèce), je vous recommande le livre Bouture sur mesure, qui en plus d’être superbe, est très complet.
Autre option, récupérer des graines auprès de ses proches ou au moyen de troc (il existe des groupes Facebook de troc, faîtes une recherche avec le nom de votre ville). Pour ma part, j’ai même récupéré des pépins et noyaux de fruits consommés pour tenter quelques expériences, et les petites pousses sont nombreuses (et extrêmement gratifiantes !). Cette fois, j’ai suivi les conseils du livre Plantez vos noyaux, un autre must-have !
Événements spéciaux
Un autre moyen de se constituer une jolie collection de plantes est de profiter des grandes ventes de plantes qui existent un peu partout en France (et dans le reste de l’Europe). De nombreux concepts émergent en s’affranchissant des intermédiaires pour proposer des prix plus doux sur des plantes graphiques et très diverses (plantes vertes, aromatiques, cactus et succulentes…). Il s’agit souvent d’organismes responsables qui réalisent des ventes éphémères de ville en ville. En voici quelques uns ci-dessous, n’hésitez pas à jeter un œil à leur agenda, ils passent peut-être bientôt par chez vous.
- Plantes pour tous
- Plantes addict
- Le goût des plantes (les événements portent le nom « Le marché végétal d’Antoine et Julien »)
- Maison Bouture
Jardineries et fleuristes
Bien sûr, je ne saurais omettre la voie la plus simple et classique, à savoir se rendre en jardinerie ou chez un fleuriste (plus onéreux mais davantage de conseils). Votre ville regorge sûrement de professionnels prêts à vous donner un coup de pouce (vert) pour débuter !
Certains sites de décoration vendent également des graines, je pense notamment à celui de Dille&Kamille qui en propose des bio (la boutique est située aux Pays-Bas par contre, elle livre en France mais c’est de fait moins local). Pour ma part, j’avais profité d’une commande de quelques objets pour me fournir en graines de coriandre, basilic et fleurs comestibles.
4. Le choix des plantes
Choisir des plantes pour se créer une jungle urbaine ne doit pas se faire à la légère.
Critères essentiels à prendre en compte pour choisir une plante
Bien sûr, toutes les espèces ne supportent pas la vie en intérieur. De base, une plante est faite pour vivre dehors, par conséquent certaines s’accommodent bien d’un toit, d’autres beaucoup moins. Certaines espèces qui supportent bien les deux n’auront par ailleurs pas forcément les mêmes besoins selon qu’elles sont placées en intérieur ou extérieur.
Avant de choisir une espèce, il faut réfléchir à la lumière. Certaines plantes supportent modérément la lumière, d’autres oui mais de manière indirecte, d’autres enfin ne craignent absolument pas le soleil (voire en ont un besoin vital). Observez bien vos différentes pièces à différents moments de la journée, et comment elles sont exposées, afin de déterminer l’endroit le plus approprié pour chaque plante.
Ensuite, il faut prendre garde à la température de la pièce, notamment si celle-ci est chauffée l’hiver. Certaines plantes n’aiment pas que la température grimpe au-dessus des 18°, d’autres ne se plaisent qu’avec un minimum de chaleur. Attention aussi aux sols chauffants, mieux vaut surélever la plante que de la laisser posée dessus.
L’humidité de l’air est un paramètre qui a tendance a passer à la trappe, et pourtant il a son importance ! L’air est plus sec dans certaines régions et/ou lorsqu’il y a du chauffage, alors que certaines espèces de nos intérieurs sont tropicales ou au contraire ne supportent pas l’humidité. Il est donc nécessaire de les placer dans une pièce humide et/ou de brumiser régulièrement leurs feuilles afin de leur donner davantage de confort.
En somme, il faut réfléchir à la pièce envisagée, vérifier tous ces paramètres et voir si elle est compatible avec la plante de nos rêves !
Quelques espèces (très) connues
Si vous n’avez aucune idée de plante en tête, en voici quelques unes plutôt intéressantes.
- Pilea (pilea peperomioide) : très graphique avec ses feuilles rondes sur de longues tiges, il lui faut une lumière indirecte.
- Figuier lyre (ficus lyrata) : une espèce dans mon collimateur, à laquelle il faut une lumière indirecte.
- Faux philodendron (monstera deliciosa) : c’est un incontournable d’instagram depuis quelques années pour la beauté de ses feuilles trouées. La monstera a besoin de lumière indirecte.
- Fleur de porcelaine (hoya obovata) : encore une fois, les feuilles sont très graphiques et peuvent ressembler un peu à celles du Pilea. La différence notoire est qu’il leur faut une lumière modérée, sous peine de brûlures.
- String of pearls (senecio rowleyanus) : avec ses feuilles en forme de perles, il est superbe ! En forme de larme, on parle de senecio herreianus (ce que j’ai) ; en forme de bananes, il s’agit d’un senecio radicans. Tous supportent le soleil ou une lumière indirecte.
- Fougère de Boston (nephrolepis exalta) : parfaite dans une salle de bain, elle préfère une lumière modérée.
- Philodendron rampant (philodendron cordatum) : ses feuilles en forme de cœur nécessitent une lumière indirecte.
- Asparagus (asparagus setaceus plumosus) : elle ressemble à une fougère très vaporeuse et légère et demande un peu de lumière en intérieur (supporte l’extérieur en mi-ombre en été).
5. Comment valoriser les spécimens choisis
Allier passion de la déco et passion des plantes
Si vous aimez la déco voire le bricolage, vous prendrez grand plaisir à relier votre passion pour les plantes à ces centres d’intérêt. A travers le choix ou la création d’un cache-pot, d’une suspension, d’un meuble, d’une étagère, vous pourrez exprimer toute votre créativité !
Pour une disposition en masse façon « jungle luxuriante », le but est de réunir différentes plantes en mariant forme des feuilles, motifs, taille, couleurs et hauteur pour créer un ensemble harmonieux visuellement. Pensez à surélever certaines plantes avec des supports dédiés ou bien en détournant une boîte en bois et le support en métal d’un vieil abat-jour, pour jouer avec les hauteurs au-delà de celle des plantes.
Pour un esprit plus minimaliste, rien de plus simple, il suffit de choisir une plante à isoler sur un support, tabouret ou étagère, tout en veillant à ce qu’elle se marie bien avec le décor qu’elle va habiter.
Pour les passionnés de petites expériences botaniques, créez-vous par exemple un petit labo de bouturage ou de germination. Cela consiste simplement en un petit espace dédié qui réunira vos tests de graines et vos greffes en cours.
Où dénicher de jolis pots et cache-pots ?
En ce qui concerne les contenants, il existe de nombreux trésors à trouver en brocante et vide-greniers (quand ils reprendront de manière plus complète, cette année étant un peu frustrante question activités sociales). Fioles, paniers, vieux pots en terre cuite, belles céramiques artisanales… Il est possible de trouver des merveilles en fouinant le dimanche ou bien sur des sites comme Etsy, Selency etc.
Pour les pots en céramique ou en raphia, pensez aussi à l’artisanat local ou équitable. Artisans du Monde en propose, ainsi que d’autres enseignes.
Les enseignes traditionnelles proposent bien évidemment aussi des pots (attention à la provenance). Je trouve le choix particulièrement joli chez La Redoute Intérieurs, Dille&Kamille et Le Joli Shop.
Enfin, pensez au DIY (Do It Yourself) pour les pots en tissu, en corde, en terre cuite peinte, en crochet etc. C’est une manière de d’offrir un écrin unique à vos petites favorites !
Où trouver l’inspiration ?
Si vous manquez d’inspiration ou ne savez pas comment ni par où commencer, il existe pas mal de livres pour vous donner des idées. Un petit tour en librairie pour en feuilleter (ou en bibliothèque) pourra vous faire repérer quelques ouvrages.
Personnellement, j’ai opté pour le livre Urban Jungle (difficile de faire plus raccord avec le sujet) et pour Belles Plantes, un ouvrage tout aussi magnifique. Le livre Green Addiction, pour l’avoir feuilleté, est aussi plutôt sympa mais un peu moins complet (tout dépend de vos besoins et de votre budget). Pour vous aider à multiplier vos plants, le livre Boutures sur mesure est très complet ! Dans un autre registre, si vous souhaitez voir naître de belles petites pousses, je vous conseille de vous procurer Plantez vos noyaux.
6. S’occuper de ses plantes : quelques notions essentielles
J’ai appris beaucoup ces derniers mois sur la manière de m’occuper des plantes. Évidemment, ça ne me laissera pas à l’abri d’erreurs potentielles ni de surprises. Par exemple, ma Monstera produit actuellement des taches noires sur ses feuilles dont j’ignore l’origine, il va me falloir la rempoter (je ne l’avais pas fait juste après l’achat) afin de vérifier l’état des racines. A l’heure où vous lirez ces lignes, j’espère avoir trouvé la raison et résolu le problème !
Parmi toutes les connaissances acquises ces derniers mois (au-delà des noms de plantes, des familles et de leurs besoins respectifs), j’ai noté différentes notions qui peuvent être utiles aux débutants (dont j’estime faire toujours partie pour le moment). J’ai acquis un autre livre pour m’aider dans la « gestion » de ma jungle urbaine, Belles Plantes (également un très beau livre, très bien fait et très inspirant).
L’arrosage
L’arrosage des plantes est plus fréquent en été qu’en hiver : on passe parfois d’une fois par mois en hiver à deux fois par semaine en été ! C’est un élément à prendre en compte si vous vous déplacez souvent en juin, juillet et août. Par ailleurs, en ce qui concerne notamment les plantes d’intérieur, mieux vaut arroser peu (voire pas assez) que trop : une plante vous pardonnera davantage d’avoir soif que de se faire noyer. Ses racines notamment sont à surveiller (pour empêcher qu’elles ne pourrissent). C’est un écueil de débutant(e) que je n’ai pas évité, au détriment de mon premier Senecio herreianus, qui n’a pas survécu… J’espère que l’actuel (que j’ai mis dehors, cette fois, et que j’arrose peu) aura une plus longue vie.
La luminosité
Autre notion importante, la lumière est faible en hiver, le soleil étant plus bas dans le ciel. En centre-ville, les façades en face peuvent constituer un obstacle à une bonne luminosité. Selon votre exposition et environnement, il pourra être nécessaire de rapprocher vos plantes des fenêtres. N’hésitez pas à les déplacer, tout en continuant de leur éviter le soleil direct si elles ne le tolèrent pas.
L’engrais
En ce qui concerne l’apport d’engrais (naturel), il est recommandé de l’apporter en période de pleine croissance de la plante (qui correspond dans 9 cas sur 10 à l’été). Il est possible d’en réaliser naturellement, j’aurai peut-être l’occasion de revenir dessus sur le blog.
J’espère que vous aurez trouvé cet article utile et qu’il aura (r)éveillé l’envie en vous d’adopter quelques spécimens. N’hésitez pas à commenter ci-dessous pour me donner votre avis, partager des conseils, préciser quelles sont vos plantes préférées… J’adore échanger avec vous !
14 Commentaires
Mademoiselle Scintille
20 septembre 2020 at 19 h 59 minHello ! Alors ici on a commencé à mettre quelques plantes/fleurs à l’intérieur et on voudrait également se faire un petit potager dans le jardin. Mais avec notre chiot on doit constamment mettre les plantes l’abri, alors la jungle ce sera pour plus tard !
parenthesecitron
21 septembre 2020 at 0 h 24 minAh ah oui je comprends, ça ne doit pas être évident tant il paraît que les plantes sont un terrain de jeu de choix pour les chats et les chiens ! 😀
Mademoiselle Farfalle
21 septembre 2020 at 11 h 28 minJ’avoue que pendant le confinement, on a passé pas mal de temps dehors et du coup, on s’est plus occupés des plantes de la terrasse. On a fait pousser du houblon, fait des plants de tomates, fait pousser plein d’arbustes…
parenthesecitron
21 septembre 2020 at 11 h 49 minOui j’ai l’impression que c’est une activité qui a occupé pas mal de monde à ce moment-là
L&T
22 septembre 2020 at 8 h 04 minJ’adore être entourée de plantes dans mon appartement. En plus d’être beau, je me sens bien et c’est gratifiant de les voir pousser.
En revanche, pas facile facile de bien s’en occuper avec les conditions des appartements parisiens (pas toujours beaucoup de lumière, chauffage, etc.)
parenthesecitron
22 septembre 2020 at 8 h 37 minC’est vrai qu’il peut y avoir quelques contraintes d’exposition/températures, je pense qu’elles ne rendent pas impossible le développement des plantes mais ça doit parfois induire quelques concessions sur les espèces (choix de plantes qui se plaisent avec une lumière indirecte à modérée). Le chauffage ce sera mon prochain défi, heureusement contrairement à Boston celui-ci est électrique, on pourra donc le régler de manière à chauffer beaucoup plus modérément
Babymeetstheworld
22 septembre 2020 at 11 h 48 minSuper article !! Je cherche désespérément une plante Monstera Deliciosa ou encore Pilea mais je ne trouve rien par chez moi, je vais aller regarder les sites que tu proposes !
parenthesecitron
22 septembre 2020 at 11 h 53 minMerci beaucoup ! J’ai trouvé ma Pilea dans un Truffaut et ma Monstera à une grande vente de plantes (où on trouve aussi des Pileas un peu moins chères). Je te souhaite de trouver ce genre d’événement par chez-toi, ou sinon quelqu’un qui pourrait t’échanger ou te vendre une bouture (voir les groupes Facebook de troc qui peuvent exister dans ta ville)
Rosemat
22 septembre 2020 at 11 h 56 minJ’adore ce style déco, j’en ai même fait un thème d’inspiration pour le mariage. C’est tellement reposant d’être entouré de plantes.
parenthesecitron
22 septembre 2020 at 11 h 58 minAvec le recul, c’est aussi quelque chose que j’aurais aimé pour mon mariage. Enfin, avec nos sachets de graines en cadeau on était un peu dans l’esprit, mais bien en amont, ah ah.
Camille
28 septembre 2020 at 12 h 37 minCoucou,
Super intéressant comme article ! Depuis que j’ai mon propre appartement j’ai ajouté énormément de plantes car ça fait une jolie décoration et c’est surtout super apaisant !
Belle journée,
Camille 🙂
parenthesecitron
28 septembre 2020 at 14 h 08 minMerci beaucoup pour ton retour ! Oui ça fait un bien fou au moral de voir nos petites plantes bien se développer et de leur consacrer quelques petites minutes chaque jour ou presque 🙂
CHARLOTTE simon
14 octobre 2020 at 11 h 12 minTon article est vraiment très intéressant et complet, j’aime beaucoup la tendance urban jungle mais ce n’est pas trop réalisable dans mon petit appartement alors j’ai disposé quelques plantes à droite à gauche 🙂
parenthesecitron
14 octobre 2020 at 13 h 08 minMerci beaucoup pour ton retour ! Mon appartement n’est pas extensible non plus et mon mari calme un peu mes frénésies en ce qui concerne les plantes, sinon je pense que j’en aurais déjà le double d’actuellement, ah ah. Dans un sens il a raison, ça me permet d’être à mi-chemin entre minimalisme et urban jungle, deux mouvements un peu contradictoires (sauf si le minimalisme s’applique à tout le reste) 😀