Il y a déjà plus d’un an (c’était pour Noël 2021), avec l’amoureux nous sommes partis rejoindre sa famille à la frontière de l’Aude et l’Ariège, pour une semaine de déconnexion (ou presque, car être freelance m’empêche parfois de déconnecter, et Romain travaillait à l’époque sur l’une de ses candidatures pour un poste permanent en recherche, et le contexte a dû lui réussir puisqu’il l’a obtenu 6 mois plus tard !).
Fait devenu assez peu commun, nous avons retrouvé en Aude-Ariège ma belle-famille au complet. Les parents venant de l’Île de Ré, et les enfants respectivement de Bogota, Barcelone et Montpellier, cette localisation nous a paru être un spot intéressant pour se rejoindre.
Point photo : Pour cette parenthèse, je ne suis partie qu’avec un appareil argentique (le Canon AV-1 aka mon fétiche, celui chiné à Boston et baptisé en Colombie) et avec un appareil hybride doté d’un objectif argentique : l’Industar 61L. Même si faire la mise au point manuellement peut me faire perdre un peu de spontanéité, j’adore pouvoir aussi avoir une autre approche qu’avec mon métier (j’ai un peu plus l’impression d’être en vacances ainsi). C’est d’ailleurs la première fois dans un reportage photo que mes photos argentiques (non-retouchées en ce qui concerne les couleurs et très peu en ce qui concerne le cadrage et la lumière) et numériques (travaillées avec mon preset personnel) se répondent aussi bien 🙂
Idées de visite
Mirepoix
Mirepoix a séduit mon beau-frère colombien tout autant que nous. Perso, j’adore toujours autant admirer des colombages, des volets colorés et des maisons sous lesquelles on peut circuler.
Pour la petite info (apprise ce jour-là), les maisons étaient apparemment construites avec un dépassement des poutres (par rapport aux piliers de renfort et de soutien) car comme elles étaient taxées en fonction de la surface au sol, c’était en quelque sorte un moyen de gratter un peu de surface de vie sur quelques centimètres !
Le passé médiéval de Mirepoix se retrouve évidemment fortement à travers cette architecture. C’est une petite halte colorée et pittoresque que je recommande si vous passez non loin.
Lac De Montbel
On s’y est arrêtés assez brièvement (la faute au froid et au vent, et au fait que l’on devait récupérer une partie de la troupe un peu plus loin), mais quelle vue ! Je suis certaine qu’en été-automne, en faire le tour à pied doit être incroyable.
Station de Camurac
Alors disons-le tout net et d’entrée de jeu : je ne skie pas. Genre pas du tout (je tiens rarement sur un truc qui demande un minimum d’équilibre, de toute façon).
Mais dans la tribu, certains si, du coup ça m’a permis de bénéficier de beaux panoramas en faisant pourtant le déplacement avec eux certains jours. La dernière journée a été un fiasco total à cause de la pluie et j’ai surtout fini au chaud d’un café avec Romain après une tentative de balade vite écourtée, mais la première journée a été merveilleuse. S’il a parfois fait partie des skieurs, Romain a aussi réalisé une rando-raquettes avec moi et ses parents : une ascension (puis descente) mémorable, aussi belle qu’elle était fatigante (beau dénivelé). Nous avons suivi un sentier (celui du Val d’Embournac il me semble) aux panoramas incroyables derrière la station puis en surplomb de celle-ci. De loin ma plus belle rando-raquettes (et la plus éprouvante aussi, comme quoi une belle vue se mérite).
Le parcours était d ‘environ 5 km avec plus de 300 mètres de dénivelé, ce qui avec des raquettes et de lourdes Timberland aux pieds (héritage de mes hivers enneigés à Boston), a achevé mes pieds déjà flétris de douleurs les semaines précédentes (hallux valgus et névromes). La montée a été un petit peu difficile (d’autant que je ne respire toujours que d’une narine et que je prends assez peu le réflexe de le faire par la bouche lorsque je réalise un effort) ; la descente aussi, mais pas pour les mêmes raisons (en bordure de piste, nous nous enfoncions vraiment beaucoup dans la neige et j’ai failli m’y tordre une cheville). Malgré tout, les vues depuis les hauteurs valaient largement ces efforts !
Foix
Sur le chemin de retour vers Toulouse (où Romain et moi devions être déposés pour reprendre un train à destination de Montpellier), j’ai aussi vécu des retrouvailles avec Foix, où j’étais déjà venue des années plus tôt (genre 10 ans, si ma mémoire est bonne). Ce n’étaient que quelques jours avec ma promo de master (1 ou 2, je ne me souviens plus), pour un atelier-terrain avec l’antenne de Foix de l’Isthia, école où j’effectuais à l’époque mon cursus (à Toulouse II), mais la ville et les panoramas que l’on pouvait observer vers l’université m’avaient plu.
Si je n’ai toujours pas pu visiter le château (le vote démocratique ayant eu lieu pour déterminer de sa visite n’ayant pas tranché en sa faveur), j’ai apprécié flâner tranquillement dans les jolies rues que j’avais admirées déjà l’époque. J’ai eu un peu la flemme de sortir mon boîtier numérique ce jour-là, donc ci-dessous vous n’aurez que quelques fragments entre téléphone et argentique, mais parfois, la déconnexion chez moi, ça va jusque là (et il pleuvait aussi, alors l’idée de me farcir le port de deux appareils avec un tel temps ne m’a pas séduite).
Instants slow dans un airbnb arty
Pour nous loger cette semaine, j’avais assumé la responsabilité de dégoter un grand airbnb (en vrai j’aime bien faire ça, parfois je tombe sur des décos inspirantes). Nous étions tout de même 8 donc nous avons jeté notre dévolu sur une grande maison dans le petit village de Puivert, et nous y avons été bien. Elle était jolie et cosy (avec une cheminééééée en état de marche, ça me changeait !). La déco était un peu arty et bohème, je trouvais que ça nous correspondait tous pas mal (beaucoup d’artistes dans cette famille).
Certains soirs, nous faisions des jeux, d’autres nous faisions de la musique (belle-sœur et beau-frère à la guitare, ceux qui voulaient au chant), ou plusieurs d’entre nous cuisinaient, c’était chouette. Parfois, c’était un peu tout ça en même temps. J’ai essayé d’écrire et de refaire des points au crochet aussi, mais sans grand résultat.
À travers ces photos, j’ai voulu garder un souvenir lié à tout ça, mais je n’avais pas toujours (pas souvent ?) l’appareil à la main une fois rentrée le soir, donc j’ai surtout fait quelques photos de jour, quand je suis restée me reposer.
Un jour où la grande majorité de la tribu était partie au ski, j’ai profité de la terrasse sur les toits avec un café et un grand soleil, un moment pour moi comme je m’en accorde finalement assez peu, juste à réfléchir et méditer (pas d’écran, pas de carnet de notes, rien !). L’après-midi, je suis descendue lire dans le jardin, toujours au soleil, et j’ai fait le plein de vitamine D pour 2 mois (au moins). Ma définition des vacances slow, qui devrait être davantage celle de mon quotidien.
Encore un article un peu décousu, mais je pense que vous vous y ferez (c’est ça ou j’arrête totalement d’écrire, de toute façon) 🙂
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