Il y a un an, alors que je vivais encore à Boston, j’ai fait une jolie découverte dans un Goodwill (équivalent d’Emmaüs qui faisait partie de mes « bonnes adresses seconde-main »), quelques jours avant de partir en Colombie.
Je vous raconte…
Alors que je viens de trouver un petit foulard en seconde-main et que je m’apprête à le payer, mon regard se déporte sur les étagères derrière la caisse, où un joli appareil argentique trône. L’envie d’en posséder un me démange depuis quelques années, mais je n’ai pas encore osé franchir le pas, faute de trouver un modèle qui me plaise et qui ne coûte pas trop cher (j’avais encore mon matériel photo pro à amortir). Intriguée, je demande à l’employée de me le montrer, et à peine pris en main, j’ai un réel coup de cœur pour ce Canon Av-1. La chance est avec moi ce jour-là, car il est en excellent état et possède en outre un 50 mm f/1.8. Cerise sur le gâteau, le tout est proposé pour une somme très modique : $40 (donc moins en euros) ! Il faut savoir que pour ce duo sur ebay, il faut compter souvent pas loin de $100 de plus… Les quelques vérifications apprises « au cas où » ne montrant aucun dysfonctionnement, je décide donc de l’acheter.
Hasard amusant auquel je pense au moment de régler, je me suis procuré moins de 15 jours plus tôt un objectif 24mm f/2.8 de même monture (FD, propre à une grande partie des argentiques Canon), dans le but de le visser sur mon ancien appareil hybride pour partir en Colombie (et ne pas y risquer mon objectif pro, au coût bien plus important). Cela fait alors quelques années déjà que je m’amuse avec des objectifs argentiques sur mes appareils hybrides (moyennant des bagues d’adaptation, par exemple M42 vers micro 4/3, ou en l’occurrence, FD vers micro 4/3), donc être « contrainte » au focus manuel en voyage ne me pose aucun souci ! Grâce à cet achat, cet appareil argentique se trouve donc tout à coup doté de deux objectifs : le 50 mm f/1.8 qui s’y trouve vissé, et ce 24 mm f/2.8 pour un angle plus large (top en voyage !). Quand le hasard fait bien les choses…
Voyage en Colombie
Un petit tour dans un magasin photo non loin de chez moi plus tard dans la journée, et me voilà munie de deux pellicules Kodak Gold 200 pour tester mon nouvel appareil. Pourquoi deux ? En fait, je m’envolais en Colombie moins d’une semaine plus tard, j’ai donc décidé de l’emporter pour le tester là-bas, en compagnie du 24 mm f/2.8 dont je vous parlais, et de mon ancien hybride (Olympus EM5 mark II + 45 mm f/1.8, un objectif dont je ne me sers plus souvent, ayant la version pro qui ouvre à f/1.2). Pour un voyage de 10 jours avec tout de même un appareil numérique dans le sac, on m’avait suggèré sur Instagram d’emporter deux pellicules. [Petite parenthèse : je vous parlais dans cet article sur mes préparatifs pour la Colombie de la vigilance à avoir en ce qui concerne le matériel photo, sachez que depuis la pandémie que nous traversons et l’accroissement énorme de la pauvreté pour de nombreux Colombiens, il est nécessaire de redoubler de précautions quant aux signes extérieurs de richesse…].
Hormis deux photos prises dans un café de Boston le jour de l’achat de cet appareil (en mettant au moins 5 min à régler et oser appuyer sur le déclencheur pour chaque photo, le droit à l’erreur n’étant pas le même qu’en numérique et la peur du débutant bien présente !), on peut dire que je l’ai vraiment étrenné en Colombie, avec un plaisir incroyable. Cette pratique a aussi séduit mon mari, qui s’était d’ailleurs beaucoup accaparé l’appareil en début de séjour (sans rancune si tu me lis, ah ah) ! Voici quelques photos parmi celles que j’ai prises…. et que j’ai pu récupérer. Je vous raconte pourquoi plus bas.
En faisant développer mes deux pellicules à mon retour à Boston, j’ai un peu déchanté : la première pellicule ne comporte qu’1/3 de photos exposées, la seconde 2/3. Pour le reste, il n’y avait que du vide. L’obturateur avait visiblement du mal à s’ouvrir certaines fois, et le tester sans pellicule à différentes vitesses, boîtier ouvert, ne m’avait pas permis de me rendre compte de ce souci, plutôt très très aléatoire. Je pense que l’appareil était juste un peu « rouillé », dans le sens où n’ayant probablement pas fonctionné depuis longtemps, il devait avoir un peu besoin de sortir tranquillement de son sommeil de Belle au bois dormant… Quelques mois plus tard, c’est le déclenchement qui est devenu capricieux, mais la solution à ce genre de souci est toute simple (je vous en reparlerai plus bas).
Même si j’avais, à ce moment-là, récupéré à peine la moitié des photos prises pendant ce voyage, quelle excitation au moment de les découvrir, et quelle satisfaction ! Je suis dingue du rendu, dingue de cette approche plus slow qui oblige à réfléchir davantage et qui permet de prendre encore plus conscience du moment vécu au moment d’enclencher. Ce n’est pas cette petite déconvenue qui m’a arrêtée, et une grande affection pour mon appareil et pour la Kodak Gold 200 a débuté…
Dernières semaines à Boston
Malgré tout, j’ai choisi une Fujifilm C200 histoire de varier un peu et prendre de nouvelles photos, à Boston cette fois. Parce que oui, 1/3 de photos puis 2/3 des photos, ça me rendait franchement confiante pour la 3ème pellicule. La C200 est une pellicule très accessible niveau prix, mais pas folle. Enfin, j’aime bien le rendu sur les photos ci-dessous, mais globalement je la trouve bien moins qualitative qu’une Kodak Gold 200 (dont les tons chauds me parlent en outre davantage), pour un prix similaire.
Bref, cette fois, la quasi-totalité de la pellicule a été exposée (à part 2 photos), signe que mon appareil allait enfin beaucoup mieux ! Arrivée vers la fin de la pellicule, je me souviens que je galérais parfois à déclencher (le bouton se bloquait alors quelques minutes), mais je croyais que c’était dû au froid bostonien. Il faut dire que j’étais sortie plusieurs fois avec l’appareil autour des 0°, voire moins, alors c’eût été plausible.
Je l’ignorais au moment de capturer ces photos, mais malgré mes projets qui se dessinaient pour les mois restants avant notre départ des États-Unis (photographier les particularités américaines à travers Boston/Cambridge/Somerville, entre autres), ce fut au final l’unique pellicule shootée à Boston.
Quelques jours après notre retour de Colombie, je me suis retrouvée bien malade (ce que je suspecte fortement aujourd’hui, vu les symptômes sur le moment puis après, d’avoir été la Covid à une époque où on n’en parlait pas encore en-dehors du continent asiatique, mais dont des analyses ont par la suite révélé la présence sur le sol américain à cette période). J’ai donc shooté cette Fujifilm C200 principalement fin février et début mars. J’ai acheté une nouvelle pellicule à la suite de celle-ci, mais prise par le travail qui recommençait enfin après une période d’hibernation, et surtout septique (n’ayant pas encore reçue la Fuji C200 du labo pour m’assurer que l’appareil fonctionnait bien), je ne l’avais pas encore installée dans l’appareil.
Manque de chance question timing : le premier confinement fut déclaré à Boston. Mon mari a été incité par le MIT à télétravailler (15 jours avant le confinement français), tout a fermé soudainement, le labo photo y compris (avec ma pellicule chez eux, que je n’ai récupérée qu’un mois plus tard, à quelques jours seulement de notre vol de retour…). Toute vie s’éteignant dans les rues, la peur s’est un peu installée, on ne comprenait pas trop ce qu’il se passait encore, on ne sortait plus que pour les courses et bien sûr pour les démarches administratives liées à notre retour en France. Avec le recul que l’on a aujourd’hui, je regrette de ne pas avoir immortalisé cette période si particulière à l’argentique, au risque de gaspiller une pellicule. J’aurais eu simplement des regrets de l’avoir gâchée, aujourd’hui j’ai des remords de ne rien avoir tenté (et je préfère les regrets aux remords, ça me sert de leçon !). Mais il faut dire qu’aujourd’hui, je sais que sortir à des heures où personne n’est dans la rue n’aurait pas été très risqué ; à l’époque, on se posait tout de même la question de la transmission par l’air (rappelez-vous le flou qui a entouré ces trois premières semaines…).
Toujours est-il que je garde mes projets argentiques aux USA dans un coin de ma tête, pour le jour où on y remettra les pieds.
Retour en France : Île de Ré / La Rochelle
En plein milieu du confinement (ceux et celles qui me suivent sur Instagram s’en rappellent peut-être), on a été contraints d’anticiper notre retour en France par la peur de ne plus avoir d’avion par la suite (et donc de rester avec un loyer exorbitant aux USA, alors même que mon mari avait basculé depuis février sur un contrat français moins rémunérateur). Après plusieurs semaines de flou et de stress assez violents, la pandémie a fini par rendre d’un jour à l’autre notre retour plus simple d’un point de vue administratif (nous n’avions plus le risque de devoir payer les loyers restants jusqu’à la fin août faute d’avoir trouvé un autre locataire et le rapatriement était finalement organisé par l’entreprise de mon mari…).
Ce qui n’a pas été facile à gérer en revanche, c’est la charge émotionnelle liée au retour dans de telles conditions et dans un contexte bien différent de ce que nous envisagions jusqu’alors : pas de soirée de départ avec nos amis de Boston (même pas revus pour cause de confinement), pas de circuit d’adieu aux lieux que nous aimions, pas de road-trip de départ, et un stress latent sur tout le trajet du retour (rythmé par la peur d’être contaminés, d’autant que nous n’avions plus de vol direct Boston-Paris mais une escale à NYC, alors plus gros cluster mondial…). Au lieu d’emménager à Montpellier comme nous aurions dû le faire, nous avons débarqué sur l’île familiale pour y effectuer notre 2ème mois de confinement (non loin de ma belle-famill, qui y vit).
Je n’ai pas très bien vécu cette transition soudaine ni l’absence totale de perspective, personnellement. Elles ne m’ont pas aidée à me projeter quant à la réimplantation de mon entreprise de photographie en France, et j’étais fragilisée par plusieurs années de galère professionnelles : ne pas parler la langue basque et pas parfaitement l’espagnol puis devoir me remettre en question sur mon parcours ; une fois aux USA avec un projet pro en tête, ne pas être autorisée à travailler au moment pendant de longs mois, sans oublier la difficulté qui a suivi de me faire connaître en tant que jeune entreprise… Au moment où je commençais à être pas mal sollicitée, nous avons dû rentrer en France et il m’a fallu repartir à nouveau de zéro, sans avoir un tremplin clair pour le faire ni un avenir lisible. J’ai sincèrement avalé difficilement ces désillusions. J’avais besoin de rebondir tout de suite, de ne pas attendre, de profiter du confinement pour tout réinstaller, mais mon mari (dont le télétravail était encore obligatoire et qui se trouvait alors, sur l’île de Ré, à quelques centaines de mètres seulement de ses parents) ne voyait pas l’utilité d’emménager à Montpellier dans un contexte de crise.
Malgré une certaine déprime, j’avais conscience malgré tout de vivre un confinement complètement opposé à celui traversé à Boston (qui avait été bien plus oppressant et strict que ce que nous constations avec les mesures prises en France), et, au final, beaucoup plus facile et agréable que celui de beaucoup de Français. J’essayais donc de relativiser. Il faut dire que le cadre et les attentions de nos proches nous y aidaient tout de même beaucoup. [En avril prochain, avec un an de recul sur cette situation, je vous parlerai de la « digestion » d’un retour post-expatriation, car ce n’est pas aussi anodin qu’on le croit, et on réalise beaucoup de choses pendant et après-coup et je pense que notre départ un peu précipité de l’étranger n’a pas non plus aidé mon moral à être chaque jour au beau fixe].
J’ouvrais les yeux et je redécouvrais (comme à chaque vacances) la beauté de l’île de Ré, d’abord dans un périmètre d’un kilomètre, puis petit à petit (mais doucement, l’envie manquant presque après tant de péripéties) dans les villages alentours. Je me surprenais à photographier cette île sous toutes les coutures ou presque, mais surtout comme avec un nouveau regard, en m’attardant sur de nouveaux sujets. C’est le charme de l’argentique : penser (et voir) autrement. Peut-être ressentir différemment aussi, le contexte pandémique rendant au passage les petits plaisirs simples encore plus importants.
Pendant le confinement et les mois qui ont suivi, j’ai testé aussi un nouvel appareil, un Pentax Spotmatic 500 acheté via un groupe Facebook consacré à la photo argentique, mais ce ne fut pas une révélation. La première pellicule, sûrement mal accrochée, m’est revenue vide (tristesse absolue), la deuxième comportaient des effets de superposition non-désirés (heureusement au rendu cool sur certaines photos), dus à la réinsertion de la pellicule après un problème d’enclencheur. Je dois sûrement ce dernier au fait que j’étais, sans le savoir, en fin de pellicule : le compteur de vues ayant rencontré un petit souci, j’ai cru que le déclencheur s’était bloqué en milieu de pellicule et ai par conséquent reshooté « à vide » (avec le cache) jusqu’au nombre indiqué par mon compteur au moment du retrait de la pellicule, puis shooté normalement ensuite pour la finir. Les superpositions ont eu lieu sur le dernier tiers de la pellicule puisqu’il avait en fait été déjà shooté. Ceci dit, si le rendu avec cet appareil s’est révélé assez hétérogène et pas fou, ces superpositions ont tout de même donné des résultats intéressants, et ont surtout amené une envie de réitérer le process de double-expo prochainement (mais en recalant parfaitement la pellicule au 2ème passage). C’était l’occasion en tout cas de constater qu’une Kodak Gold 200 encaisse assez bien deux expositions sans toucher au sélecteur ASA de l’appareil (comme j’aurais dû normalement le faire).
J’avais acquis cet appareil car je souhaitais pouvoir utiliser les objectifs en monture M42 que je possédais déjà (quelques modèles chinés au fil des années pour les utiliser avec mes hybrides, j’en parle ici). Cependant, entre son fonctionnement moins agréable que le Canon (à mes yeux, c’est très personnel comme ressenti) et ce petit dysfonctionnement, je n’ai pas été conquise… Je le finis actuellement avec une pellicule en noir et blanc, mais si quelqu’un est intéressé, il sera à vendre bientôt à prix très doux. Et pour info, je suis à la recherche d’un autre appareil en monture M42 🙂
Les 3 photos ci-dessous (ainsi que celles en noir et blanc ci-dessus) ont été prises sur l’Île mais quelques jours avant d’emménager à Montpellier, donc après avoir été y visiter des appartements, et après notre périple en Bretagne, mais je vous les mets ici pour que ce soit plus simple.
Bien sûr, après le déconfinement, nous avons retrouvé aussi La Rochelle. Il faut dire que ça avait été tout de même très particulier de revenir dans nos terres familiales pendant un mois sans pouvoir nous y rendre ; heureusement, début juin nous pouvions retrouver un semblant de « vie normale », et même si les contraintes étaient encore multiples, revoir notre ville de naissance sous ce jour plus gai nous a fait le plus grand bien.
Découverte de Montpellier
En juin, nous avons pris (enfin !) la décision de visiter des appartements à Montpellier dans le but d’emménager en juillet. Celui choisi n’étant disponible qu’en août, nous avons décalé le jour de notre nouvelle installation d’un mois (je trépignais à l’idée de commencer ma nouvelle vie).
Pendant ma découverte de Montpellier, je me suis mise à rencontrer de plus en plus de soucis avec mon Canon AV-1, qui refusait souvent de déclencher (parfois seulement entre mes mains, puisqu’une fois glissé entre celles de Romain, le bouton s’actionnait), parfois sans appel. J’ai appris à l’occasion qu’il s’agissait simplement d’une pile à changer ! Elle est donnée pour une dizaine de pellicules, parfois moins, je veillerai donc à en avoir toujours une sur moi si je prévois un voyage important car ce serait dommage de me retrouver avec un appareil inutilisable pour une question de pile vide (c’est un peu la panne d’essence de l’appareil argentique).
J’ai photographié Montpellier pendant 5 jours, tout d’abord en couleurs, sur la fin d’une Kodacolor dont je ne suis pas super fan. Il faut dire qu’elle encaisse moins que la Gold 200 mes erreurs de gestion de lumière, et tourne trop vers le violet à mon goût. J’ai continué mes visites des appartements et de la ville avec une pellicule Kentmere Pan 100, une pellicule noir & blanc au contraire très appréciée (et poursuivie sur l’Île de Ré/la Rochelle, comme vous avez pu le voir plus haut).
Je reviendrai plus bas sur Montpellier, puisque j’ai par la suite eu l’occasion de photographier bien davantage ma nouvelle ville et ses alentours !
Escapade en Bretagne
Courant juillet, nous sommes partis quelques jours en Bretagne découvrir Rennes et quelques villes alentours.
J’avais embarqué avec moi mon Canon Av-1 et ma pellicule fétiche, la Gold 200, qui a le don (sauf grosse erreur de mesure de lumière de ma part) de donner une tonalité chaude très « vacances » aux photos.
Emménagement à Montpellier
Nous avons fini par emménager à Montpellier au début du mois d’août, et nous y avons d’ailleurs été accueillis avec chaleur (par les habitants mais aussi par la météo). Je suis très heureuse d’y vivre à présent et d’y avoir rencontré, dans un cadre professionnel pourtant bien plus compliqué qu’escompté, de belles personnes.
Les rencontres purement amicales se sont faites un peu plus rares en revanche, la faute à un manque de réactivité de notre part juste après l’emménagement puis à des mesures strictes (2ème confinement, fermeture des bars et cafés) par la suite. On espère que 2021 nous offrira de meilleurs moments de ce point de vue-là, car faire des rencontres nous manque ! Ce n’est pas facile d’arriver dans une ville où on ne connaît pas grand monde et de ne pouvoir organiser grand chose pour y remédier, je place donc ici une pensée pour tous les étudiants (ceux que je connais et les autres) et tous les gens qui se trouvent dans ce genre de situation…
Découverte de notre nouvelle région
Entre la chaleur de l’été, les touristes qui ont plébiscité les voyages de proximité en France et qui étaient (trop) nombreux dans le Sud, le 2ème confinement et le fait que nous n’avions pas de voiture, nous n’avons pas visité autant les alentours de Montpellier qu’escompté. De plus, les enseignes et établissement (musées etc.) fermés ont rendu les villes et villages un peu tristes. Les quelques balades réalisées donnaient envie d’explorer davantage notre nouvelle région, on compte donc sur ce printemps pour étendre un peu nos horizons (dans une ambiance un peu moins glauque) !
Question photo, j’ai fait développer une pellicule Ektar 100, mais à ma surprise, elle a donné un résultat un peu vert dans les ombres. J’en ai acheté une nouvelle depuis, pour la tester à nouveau. Je ne sais toujours pas si c’est à cause de mes erreurs d’exposition ou si elle a eu un peu chaud durant l’été (pas impossible).
Automne et Noël
Ah, l’approche de l’automne… je l’avais attendue avec tellement d’impatience, ma saison favorite ! C’était sans compter le nouveau confinement, qui a compliqué nos projets d’escapade (on a notamment renoncé à Arles et à des vacances dans le Sud de la France, vers la frontière italienne) ainsi qu’un projet très cool qui y était relié (une émission TV sur notre esprit slow travel).
Je me suis donc appliquée à photographier l’automne autour de chez moi, et c’était déjà pas mal (même si clairement frustrant après deux automnes éclatants en Nouvelle-Angleterre). J’avais repris dans ce but une Kodak Gold 200, qui s’adapte bien à toutes les saisons.
Après plusieurs années sans fêter vraiment Noël, je voulais changer la donne cette fin d’année. Mission à moitié remplie, car si j’ai enfin réinvité Noël chez nous (on n’avait pas vraiment de décoration lorsqu’on vivait à l’étranger) et qu’on a pu admirer les décorations dans les rues de Montpellier, on a fait cependant le choix de passer ce Noël dans le Sud, afin d’éviter de contaminer potentiellement qui que ce soit… et donc de compliquer pour les fêtes de fin d’année une situation qui l’est déjà pas mal !
Voilà pour cette année 2020, tour à tour riche en péripéties puis très calme (selon le semestre observé). J’espère que cet article un peu différent vous aura plu.
Pour les personnes que ça intéresse, je vous raconte sur mon blog pro ma première approche de l’argentique quand j’étais ado (spoiler : un fiasco !) et surtout, je vous présente les avantages et inconvénients de photographier à l’argentique, ce qui peut vous permettre de creuser un peu plus le sujet ! D’ailleurs, pour qui veut en apprendre plus sur la photo en général, il y a de nombreux autres articles qui traitent ce sujet sur mon blog pro 😉
8 Commentaires
Romain
6 février 2021 at 8 h 48 minGénial ce compte rendu et les photos sont superbes ! L’argentique donne des tons très particuliers en fonction des pellicules et de la prise de vue que tu fais.
parenthesecitron
6 février 2021 at 9 h 56 minMerci ! Pourtant parfois, la différence entre les rendus n’est pas si flagrante je trouve. Enfin je ne suis pas toujours capable de distinguer les pellicules au premier coup d’œil, ça dépend des photos.
L&T
6 février 2021 at 11 h 03 minJ’aime beaucoup l’aspect des photos à l’argentique ! Il faudrait que je m’y mette…
parenthesecitron
7 février 2021 at 21 h 09 minAttention, ça devient vite addictif, je ne me vois plus me balader quelque part sans
Alice
7 février 2021 at 19 h 48 minJ’ai adoré cet article très différent des autres. Le parallèle entre les photos et leur contexte le rend encore plus savoureux ! Je n’ai jamais pris de photos à l’argentique et j’en suis toujours à essayer de maitriser mon petit hybride et j’admire ton savoir !
parenthesecitron
7 février 2021 at 21 h 07 minMerci beaucoup, ça me donne très envie d’en refaire deux à quatre fois par an. Enfin, je ne sais pas si toutes les années seront aussi trépidantes que 2020 pour avoir autant de choses à raconter, ah ah. En tout cas dis-toi que j’ai appris beaucoup sur le tas, au fur et à mesure, j’avais creusé un peu le sujet avant mais on apprend beaucoup plus vite en pratiquant (et le truc cool c’est qu’on ne finit jamais vraiment d’apprendre !). Déjà si tu as un hybride tu peux t’amuser à chiner des objos argentiques et les visser avec une bague d’adaptation, pour t’entraîner à la mise au point manuelle et apporter un peu de nouveauté à ta pratique. Quand tu as le sentiment de l’avoir bien en main, ça offre de nouvelles perspectives 🙂
Célia
15 décembre 2021 at 3 h 34 minJe les ai pourtant vu sur instagram, mais exposées comme ça, je trouve tes images argentiques encore plus belles ! Quelque soit la série, le lieu. Ça me donne envie de me motiver plus pour l’argentique !
Bises depuis la Malaisie,
Célia
parenthesecitron
15 décembre 2021 at 14 h 15 minHey, ça fait plaisir de te lire ici aussi Célia 🙂 Merci beaucoup pour ce si gentil commentaire ! J’espère vraiment que tu vas en refaire car moi j’ai adoré suivre ta rétrospective sur insta (ton commentaire me fait penser que ça fait quelques temps que je n’ai rien vu passer, il faut que je checke si c’est normal ou un caprice de l’algorithme ^^).