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Écologie

Zéro déchet et consommation responsable : le point sur mes habitudes et mes produits du quotidien

Je vous avais parlé il y a quelques années de mes gestes zéro déchet (en abordant le pourquoi de ma démarche), et en l’approfondissant rapidement après avec un deuxième article (gestes zéro déchet 2). 

Presque 5 ans plus tard, parce que vous m’avez aussi peut-être découverte en cours de route, voici où j’en suis en matière de zéro déchet et comment je fonctionne à travers différents aspects de mon quotidien ou de ma vie : chez moi, pour mes courses, en voyage/déplacement. Spoiler : pas de manière parfaite. On est humain·e, on avance chacun·e avec notre lot de contradictions, ce qui n’empêche pas d’avoir la volonté globale de mieux faire (qui va en général de paire avec la découverte d’alternatives/solutions et bien sûr la possibilité de les adopter). Alors dans l’encouragement plutôt que dans le jugement, voici mes propres progrès en l’espace de 5 années, et n’hésitez pas à me partager vos propres astuces/idées/coups de cœur en commentaire.

A la maison

En cuisine

Dans ma cuisine, on trouve des petits bocaux en verre (en majorité récupérés) ainsi qu’un grand bocal, qui me servent pour mes achats en vrac et mon granola-maison. Au quotidien, je n’utilise plus de papier cuisson, plus de film élastique, ni quoique ce soit en aluminium depuis plus de deux ans (et ça ne me manque pas).

Comme j’en parlais dans mes articles précédents sur le zéro déchet, depuis près de dix ans maintenant, j’achète le café en vrac (actuellement, je me fournis chez Café Solo, un torréfacteur de la rue St Guilhem à Montpellier), que je prépare (ou mon mari) avec une cafetière italienne. C’est un des moyens les plus écologiques en la matière et on savoure vraiment davantage le café en vrac, tant il a de goût. De la même manière, depuis que j’en bois (15 ans ?) j’achète mon thé en vrac (en sachet ou boîte de 100 grammes en magasin spécialisé, ou bien dans un contenant personnel en magasin de vrac. J’ai réalisé assez tôt qu’il est en fait bien meilleur et plus économique sous cette forme, et j’ai appris bien plus tard que se procurer son thé (ou ses infusions) sous cette forme est en outre plus écologique et plus sain. Voici quelques exemples de marques qui proposent du thé bio (ou des infusions), parmi mes découvertes anciennes ou plus récentes : Instants Botaniques, Thé des Pagodes, Aromandise… 

Mes jolies trouvailles chinées (puis revendues) à Boston pour préparer et servir le thé

Plutôt que de l’électroménager encombrant et gourmand en énergie, je favorise l’huile de coude et/ou des outils aux allures ancestrales pour des gestes simples : je presse mes jus avec un presse-agrumes en bois, je monte mes œufs en neige avec un batteur manuel en inox. Parce que personne n’est parfait, j’ai tout de même 3 péchés-mignons électriques : un petit mousseur à lait qui fonctionne avec une pile pour mes boissons végétales maison type chaï latte (c’était avant que je découvre l’existence du chasen, un petit fouet en bambou pour préparer le matcha, que j’achèterai si un jour je dois remplacer cet outil), un blender (utile à tout) ainsi qu’un mixeur plongeant pour les soupes. Pas d’appareil à raclette (on a un four, on y fait fondre le fromage) ni à fondue (juste un caquelon en terre cuite émaillée), pas d’extracteur de jus, pas de robot-pâtissier etc. : en ce qui nous concerne, ce sont des choses qui nous seraient encombrantes et dont on se passe sans souci au quotidien depuis plusieurs années.

En partant d’Espagne, j’ai vendu beaucoup de matériel de cuisine, que j’ai donc dû chiner en arrivant à Boston : ça a été l’occasion d’une bonne purge et depuis lors, mes casseroles, poêles, plats et saladiers sont tous en inox, en fer blanc, en céramique ou en acier émaillé (ce ne sont pas tout à fait les mêmes depuis mon retour en France puisqu’à nouveau j’ai dû en revendre/donner en partant de Boston, mais j’ai pu garder certains plats en inox que j’avais chiné et que j’aimais beaucoup -leur légèreté m’a permis de les glisser dans nos valises). Nos couverts et ustensiles sont en inox ou en bois, ils viennent soit d’Ikéa (de notre époque étudiante), soit de Dille&Kamille (pour les plus récents), soit d’une provenance inconnue (cadeaux), soit de magasins de seconde-main à Boston (là aussi j’ai tenu à les garder, ayant fait de jolies trouvailles faciles à rapporter). 

En ce qui concerne le linge de table, j’ai trouvé des torchons en coton bio chez Dille&Kamille.

J’ai prévu bientôt (quand je prendrai quelques jours de pause autour de Noël) de réaliser des bee’s wraps moi-même. J’ai déjà des chutes de tissu et de la cire d’abeille qui attendent sagement d’être utilisées pour en confectionner. Si vous ignorez tout de ce qu’est un bee’s wrap, voici ce que c’est, pourquoi c’est intéressant et comment s’y prendre pour en créer.

Dans la salle de bain

Je possède beaucoup d’articles zéro déchet de chez Lamazuna, puisque ça a été une des premières marques à proposer ce genre d’articles en France. Depuis plus de 4 ans que je possède certains d’entre eux, de nombreuses autres marques sont arrivées sur le marché et Lamazuna elle-même a beaucoup élargi son offre. Je possède notamment leurs lingettes démaquillantes lavables, un de leurs oriculis en bambou (pour remplacer les cotons-tige) et leur brosse à dents à tête interchangeable(il existe aussi Apo par exemple)…

Lingettes démaquillantes lavables et oriculi de Lamazuna

Depuis 3 ans (avec de très rares écarts), j’ai remplacé les bouteilles de savon et shampoing par des produits solides bio (Lamazuna essentiellement, mais il existe aussi d’autres marques). [Edit 2025 : attention aux marques de produits solides qui surfent sur cette tendance avec un beau marketing et qui parlent de produits naturels tout en n’étant absolument pas labellisées cosmebio ou ecocert : je me suis fait avoir pour ma part par certaines pendant des années et le premier ingrédient utilisé, le sodium coco isethionate ou SCI, est une aberration écologique et pas forcément géniale non plus pour la santé…]

Shampoing pour cheveux gras ainsi que baume cacao rose et après-shampoing de Lamazuna

Romain et moi avons adopté les déos solides depuis près de 4 ans et avec grand bonheur : depuis ce changement de nos habitudes, je n’ai notamment plus d’irritations au niveau des aisselles, un sacré bon point ! Les déodorants sentent bon (souvent de manière beaucoup plus subtile et naturelle que leurs jumeaux liquides ou gazeux) et sont super agréables à appliquer (comme un baume).

Hydrater et nourrir le visage comme le corps a été une recherche de plusieurs années pour trouver les bons produits, d’autant plus ces derniers mois avec ma rosacée qui s’est malheureusement accentuée (probablement à cause d’un plat épicé suivi d’un chaud/froid très fort en plein hiver bostonien).  Depuis 5 ans, j’utilise des huiles végétales et eaux florales ainsi que du gel d’aloe vera (qui me sert aussi l’été, en cas de coup de soleil). Depuis mes soucis de rougeurs, je me suis concentrée sur l’eau florale d’hélichryse et de fleur d’oranger et l’huile végétale de calophylle inophyle. 

Pour l’été, j’utilise la crème solaire bio de BioRegena, je n’ai pas encore trouvé plus « zéro déchet » en la matière (sachant en outre que ma peau étant très fragile, j’ai besoin d’un indice 50+).

Autre point lié à l’hygiène, je me suis confectionné des mouchoirs lavables depuis plusieurs années, et le plus simplement du monde : en récupérant du tissu issu de linge de maison ou vêtements usés. N’ayant pas de machine à coudre, je n’ai fait aucun ourlet ni jolie finition pour le moment, mais ça viendra un jour !

Hygiène féminine

J’ai découvert la culotte lavable au printemps dernier, et il n’y a pas à dire, ça change la vie ! Jusque-là, j’utilisais des serviettes lavables et encore 3 à 4 tampons bio par mois (autant vous dire que ces derniers ne m’ont plus servi depuis !).

Mes culottes lavables viennent de chez Fempo (ce modèle taille haute rose gagné sur Instagram cet été grâce à un concours de Florence, alias La Mouette) et de chez Moodz : j’en avais pris 4 dont 3 « super tailles hautes », qui sont de loin encore plus cocooning. C’est bien sûr un budget, mais amorti sur la durée, et franchement au regard du confort de vie gagné, c’est un achat que je ne regrette absolument pas et pour lequel j’aurais même dû économiser bien plus tôt.

A gauche : Fempo (@fempo_co) | A droite : Moodz (@moodz.co)

Maquillage

N’ayant réalisé aucun nouvel achat de maquillage depuis mon mariage il y a 3 ans (à part des crayons pour les yeux et un fard à paupières que j’avais finis), je n’ai pas fait de découverte majeure en la matière depuis. Si vous avez vu émerger des petites marques éthiques et zéro déchet autres que celles que je vais citer, n’hésitez pas à m’en parler en commentaires !

Il me reste la moitié de la palette rechargeable de Boho Green, dont je parlais dans mon article sur le maquillage bio il y a quelques années. J’ai remplacé certains fards à l’intérieur au fil des ans, même si j’avoue qu’on ne les trouve plus que sur le site de la marque et que ça m’a convaincue petit à petit de me tourner vers Zao, une autre marque bio dont je parlais aussi dans cet article et qui propose ce genre de concept sans le restreindre à un point de vente à distance. Je possède déjà un fard matifiant rechargeable Zao depuis près de 2 ans (que j’ai malencontreusement réduit en miettes au moment de le prendre en photo pour cet article – #facepalm) ; peut-être que prochainement, je craquerai pour une de leurs palettes rechargeables de avec deux ou trois fards dans mes teintes (beige/cuivre).

En ce qui concerne les crayons pour les yeux, j’ai ceux de la marque Avril depuis quelques années (que je remplace au fur et à mesure), je n’ai jamais été vers d’autres marques.

Crayons Boho Green/Avril, Palette Boho Green, fard à joues Boho Green, fard matifiant rechargeable Zao

Enfin, je ne porte pas souvent de mascara ou de rouge à lèvres mais j’aime ceux de chez Zao, qui ont le mérite d’être rechargeables.

Pour l’entretien

Après avoir fini les noix de lavage laissées par une amie à son départ de Boston, j’ai recommencé à faire ma lessive maison à base de savon de Marseille (que je récupère lorsqu’il se ramollit dans la coupelle près de l’évier, ou que je fais fondre à partir de copeaux), vinaigre et bicarbonate de soude, comme quand je vivais en Espagne. Je ne rajoute pas d’huile essentielle (que j’utilise seulement quand elles apportent réellement quelque chose au produit) : le savon de Marseille parfume bien assez. Attention cependant à l’utiliser avec parcimonie car il peut encrasser les tuyaux, pour cette raison je pense tout de même opter pour le bidon rechargeable de la Biocoop très bientôt.

En guise de produit nettoyant multi-surfaces, je mélange 50% de vinaigre et 50% d’eau, ce à quoi (pour 1 litre) j’ajoute 5 gouttes d’huile essentielle de citron et 5 gouttes d’huile essentielle de tea tree (pour leurs propriétés respectivement anti-bactérienne et anti-fongique).

Pour faire sécher mon linge, j’utilise des séchoirs et donc l’air libre. J’utilise aussi un séchoir à petit linge fait-maison, bricolé à partir d’un cercle à broder en bois, de corde et de pinces à linges également en bois. Il se révèle chaque fois très pratique pour mes lingettes lavables, les mouchoirs et tout autre linge léger (culottes, chaussettes…). Je pense même m’en construire un deuxième tant c’est pratique !

Quand je vivais en Espagne, en récupérant du tissu issu de linge de maison ou de vêtements usés (qui ne pouvaient être donnés), j’avais réalisé des chiffons. Depuis Boston, je garde à cet usage les serviettes de table tâchées de manière indélébile, afin de leur donner une seconde vie (puisqu’elles ne craignent plus rien). De la même manière, ces lingettes-à-toute-épreuve me servent ponctuellement d’essuie-tout.

Pour le nettoyage de la vaisselle, j’utilise depuis des années des brosses à vaisselle bois et fibres végétales ainsi qu’une éponge en cuivre (pour gratter les plats récalcitrants), que je trouve en magasin bio. C’est à la fois efficace, pratique, écologique et joli, tout pour me plaire ! Je les frotte sur du véritable savon de Marseille, que j’achète en pavé de 400 grammes (marques Marius Fabre ou Le Fer à cheval (je n’ai pas de préférence particulière car avec leur cuisson au chaudron je trouve qu’ils se ressemblent beaucoup). Attention aux savons de Marseille dits « véritables », peu le sont (c’est pour ça que je ne les choisis que chez ces marques et en version olive, plus authentique) et beaucoup contiennent de l’huile de palme…

Déco saisonnière

Voici un petit focus rapide sur mes décos saisonnières (ou non) zéro déchet.

  • bougies végétales : j’utilise des pots en verre ainsi que des flocons de cire d’abeille ou de soja (selon ce que je trouve) achetés en vrac. Pour les contenants, je fais des trouvailles en ressourcerie ou sinon j’achète de petits yaourts proposés dans des pots en verre, que je nettoie et réutilise en guise de bougies (en plan B, notamment pendant le confinement puisque les ressourceries étaient fermées).

  • cucurbitacées : pour donner un air d’automne à mon intérieur, je choisis des courges, citrouilles et jack-be-little au rayon alimentaire de mon magasin bio afin de pouvoir les manger ensuite et ainsi ne rien jeter.

  • déco de noël : j’ai évoqué longuement dans un article récent mes techniques pour upcycler ma déco de Noël et réaliser moi-même simplement et rapidement de jolies décorations. Je récupère aussi des pommes de pin en pleine nature.

  • coquillages : j’en ramasse désormais uniquement lorsqu’ils sont vraiment très beaux, comme ceux trouvés à Plum Island ou dans le Connecticut ; ils constituent de magnifiques souvenirs naturels (qui auront occasionné moins de dommages à l’environnement que les babioles des magasins de souvenirs). Il faut néanmoins éviter de trop en ramasser, sous peine de perturber l’écosystème d’une plage (puisque de nombreux micro-organismes se nichent dessous).

Mode et culture

Je ne reviens pas sur la question de la mode, j’ai recours principalement à la seconde-main et n’achète neuf qu’en dernier recours (en 2020, j’ai simplement acheté une paire de sandales et ai reçu en collab un soutien-gorge). 

En ce qui concerne la culture, il m’arrive encore d’acheter des livres ou disques neufs, mais assez rarement : je passe beaucoup plus de temps chez les libraires et les disquaires qui vendent aussi de l’occasion, ainsi que sur Le Bon Coin (ou Vinted) pour des références précises et pointues. Que ce soit pour le thrill de la surprise de la trouvaille du jour (ou pas, il arrive le plus souvent que je fasse chou blanc), pour le plaisir de consommer en accord avec mes valeurs ou pour soulager mon porte-monnaie, ce sont des pratiques qui sont vraiment ancrées en moi (et depuis très jeune). Autre facilité pour la lecture : les marchés de bouquinistes (pour les Montpelliérains·es : le samedi à Comédie et le jeudi à Antigone) ainsi que les boîtes à livres, qui fonctionnent sur le principe du troc.

Au bureau (et professionnellement)

Étant freelance, mon « bureau » est en partie à la maison (et c’est votre cas sûrement aussi si vous télétravaillez), en partie à l’extérieur (en séance photo). Voici quelques-uns de mes gestes développés au fil des années pour m’améliorer un peu environnementalement parlant dans ce domaine.

Je recycle le papier imprimé pour écrire au dos ainsi que les vieux carnets (toujours besoin de brouillon, même si j’en ai même donné tant j’en avais), et j’essaie d’écrire principalement au stylo-plume rechargeable et au porte-mines. 

Je recycle aussi nombre d’enveloppes et packagings reçus ainsi que toute ficelle ou ruban qui se retrouve entre mes mains, pour expédier mes affiches ou tout simplement pour réaliser de jolis envois dans le cadre privé.

Je travaille beaucoup sur ordinateur et via les réseaux sociaux, donc je suis consciente qu’en matière de consommation d’énergie, on fait facilement mieux que moi. Mais dans le même temps, je veille à ne pas encombrer les serveurs avec des données obsolètes : je trie mes mails et supprime les fichiers inutiles dans le cloud très régulièrement, de même que les stories passées (et non épinglées) sur Instagram, et j’évite d’accumuler des enregistrements en ligne qui ne me soient pas utiles (j’avais ainsi purgé grandement mon Pinterest l’an dernier). 

En ce qui concerne mon matériel, qu’il soit informatique ou dédié à la photo, faire dans le zéro déchet est compliqué, mais je cherche à limiter les dégâts.

J’ai pour principe de tout user jusqu’à la moelle. Mon téléphone a plus de 3 ans et demi, mon PC a 4 ans et demi : tous deux sont de plus en plus lents (malgré un bon reboost en mettant un SSD sur mon PC), mais je fais avec tant que possible. Tous mes disques durs externes sont pour l’instant des disques durs récupérés de PC en fin de vie (m’ayant appartenus ou à mon entourage), pour lesquels je n’ai acheté que le boîtier (pour la connectique). J’ai conscience qu’avec le développement de mon activité pro, ça ne suffira pas, mais pour le moment c’est le cas.

Presque tout mon matériel photo est de seconde-main : j’ai dû acheter neuf mon trépied à mon retour en France (faute d’avoir trouvé ce que je cherchais en seconde-main et pressée par le temps), mon sac photo (idem), les batteries de rechange de mes appareils ainsi que mes pellicules argentiques. Pour davantage de fiabilité et de garantie, mes prochains boîtiers et objectifs pro seront certainement neufs, mais j’ai beaucoup plus de souplesse à lorgner la seconde main pour tout ce qui concerne mon utilisation personnelle.

Pour les courses

Pour les courses, tout ce que j’achète en vrac (des céréales aux fruits secs en passant par les graines) est placé dans des bocaux en verre récupérés d’achats précédents. Pour une partie du vrac et pour les fruits et légumes, j’utilise des sacs en coton (notamment ceux de Pousse Pousse, reçus gracieusement récemment et particulièrement solides).

En voyage/déplacement

En parlant de Pousse Pousse, si vous avez lu mon article d’idées de cadeaux éthiques pour Noël, vous savez que j’ai reçu le mois dernier leur gourde inox. Cherchant à remplacer ma gourde que j’aimais beaucoup et que j’ai malheureusement perdue dans le train en venant visiter des apparts à Montpellier, j’avais beaucoup de critères, mais elle les coche tous : inox (donc saine), légère, thermique, format idéal de 50 mL, petite boucle en métal pour l’amarrer au sac à dos… Bref, la gourde idéale pour avoir toujours de l’eau avec soi, mais pas que, puisqu’elle garde la chaleur 12h et la fraîcheur 24h.

Autre trouvaille zéro déchet bien pratique, en voyage, un duo de boîtes inox déniché à Boston. Pour ceux/celles parmi vous qui me lisent de là-bas (je sais qu’il y en a quelques-uns·es), ça vient du Boston General Store à Coolidge Corner. Pour les autres, vous pouvez facilement trouver une boîte en inox chez Lamazuna ou bien sur Dream Act. Dans mon magasin bostonien, j’avais également acheté deux pailles en inox : on n’est clairement pas sur de l’indispensable, mais elles sont très pratiques pour éviter les pailles en plastique normalement servies avec certaines boissons dans les cafés/bars, une plaie aux États-Unis (qui s’étend d’ailleurs aussi en Europe, bien que j’aie eu la bonne surprise de voir que certains cafés ont aussi opté pour les alternatives lavables en inox ou bambou -ils restent rares, mais j’ai espoir !). Je ne vous cacherai pas que pour déguster un mojito maison, elles sont aussi franchement très appréciées. 

Duo de boîtes inox | Gourde Pousse Pousse | Mes courses en Vrac (coffret Pousse Pousse)

Bien sûr, tous nos indispensables réguliers de salle de bain nous suivent en voyage (brosse à dents, dentifrice solide, déo solide, savon et shampoing solides, lingettes lavables…), avec l’avantage de ne plus nous amener à nous poser de questions sur la quantité de liquides transportée si jamais l’on doit prendre un avion (puisqu’à part mon eau florale/huile végétale, plus rien n’est liquide dans notre trousse !).

En voyage/balade type rando, on emporte aussi toujours nos sacs en coton pour le vrac, qui nous servent pour nos courses locales, ou même en appoint si on a besoin d’emballer quelque chose. J’y ajoute aussi des sacs en kraft (j’en ai toujours sous la main, recyclage de ceux pris pour les courses lorsque je n’en avais pas assez en coton sur moi -ça arrive encore) : ils nous servent pour leur part à emballer de la nourriture pour ne pas en répandre dans nos sacs, ou bien tout simplement de sachet-poubelle.


On arrive au bout de cet article de mise au point sur mes pratiques zéro-déchet, j’espère que vous y aurez fait quelques découvertes et/ou pioché quelques idées zéro déchet (les gestes écologiques très simples ne sont pas évoqués pour la bonne raison qu’ils l’étaient déjà dans mes articles précédents). N’hésitez pas à me faire part de vos propres découvertes en commentaire !

A propos

Hello et bienvenue ! Photographe spécialisée dans le mariage et la famille (@poesieboheme), je suis aussi blogueuse sur les thématiques du voyage et du slow living. J'aime révéler la poésie du quotidien à travers mes photos et savourer les moments simples. Après quinze ans de pérégrinations dont un peu plus de 5 à l'étranger, j'ai fini par poser mes valises à Montpellier.

4 Commentaires

  • Chloé
    14 décembre 2020 at 21 h 59 min

    Super !

    Répondre
  • Sarah
    15 décembre 2020 at 11 h 43 min

    Sacré article tu es bien avancée dans le processus c’est trop chouette ! Hâte d’arriver à ton niveau

    Répondre
    • parenthesecitron
      15 décembre 2020 at 11 h 45 min

      Merci ! Oui ça touche beaucoup d’aspects de ma vie donc l’article est plutôt long. Avec les années, c’est un mode de vie qui devient très naturel. Mais Rome ne s’est pas faite en un jour, on avance tous à notre rythme 🙂

      Répondre

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